Foire commerciale inter-africaine 2021: Des burkinabè à la conquête du marché africain

Foire commerciale inter-africaine 2021: Des burkinabè à la conquête du marché africain
Foire commerciale inter-africaine 2021: Des burkinabè à la conquête du marché africain

Africa-Press – Burkina Faso. Ouverte le lundi 14 novembre dernier, la foire commerciale inter-africaine (AITF) se poursuit à Durban en Afrique du Sud pour le bonheur des 1100 exposants. A cette édition, plusieurs entrepreneurs burkinabè ont fait le déplacement de la capitale de la province sud-africaine du KwaZulu-Natal pour nouer des partenariats et chercher des investisseurs pour leurs entreprises.

Le Burkina Faso est présent à la deuxième édition de la Foire commerciale inter-africaine qui se tient, du 14 au 21 novembre 2021 à Durban en Afrique du Sud. Plusieurs exposants du pays des Hommes intègres présentent leur savoir-faire aux 10 000 visiteurs que l’évènement enregistre. L’entreprise Assana (karité en langue Gulmancema) expose à cette foire plusieurs produits dérivés du karité, du baobab, du néré, du neem et du balanitès. Il s’agit notamment des amendes et beurre de karité, des huiles, des produits cosmétiques. Selon la responsable de l’entreprise Assana, Antoinette Ouédraogo/Thiombiano, en effectuant le déplacement de Durban, l’objectif est de faire connaitre les produits dérivés du karité et leur processus de transformation. « Nous souhaitons nouer des contacts d’affaire et de partenariats durables dans notre domaine », a-t-elle ajouté.

Après trois jours d’exposition, elle a estimé que les visites sont rares mais a reconnu qu’entre les milliers d’exposants africains, des contacts ont été noués pour des échanges commerciaux sud-sud. Abdel Aziz Konaté, représente à cette foire, la Savonnerie parfumerie du Houet (SPH), spécialisée dans la fabrication des savons et cosmétiques depuis 1996 avec pour siège à Bobo-Dioulasso. Il a confié participer à cet évènement grâce à l’appui d’un partenaire ghanéen. « Nous exposons nos produits ici et cela va nous servir à nouer des partenariats et avoir des débouchés au niveau international. Des visiteurs ont marqué leurs intérêts pour nos produits et nous avons pris des contacts que nous comptons exploiter », a laissé entendre Abdel Aziz Konaté.

Le pagne traditionnel burkinabè, le Faso dafani est promu à la foire de Durban par Wend-nonga Claudette Sebgo, promotrice de l’entreprise JADI by ClauS. A l’écouter, la particularité du pagne qu’elle expose est sa légèreté et sa capacité à s’adapter à tout accessoire.

« C’est un pagne tradi-moderne léger. Nous faisons également des accessoires avec le pagne », a-t-elle expliqué. En participant à cette foire, a fait savoir Wend-nonga Claudette Sebgo, nous voulons avoir beaucoup plus de visibilité, faire connaitre le pagne Faso-dafani par les autres pays africains et d’autres continents mais aussi avoir des partenariats pour exporter, obtenir des investisseurs. La promotrice de JADI by ClauS a estimé que ses produits intéressent beaucoup de visiteurs et elle espère repartir avec des contrats. En tant que lauréats de jeunes start-up de l’Union africaine, elle a bénéficié du soutien de l’organisation continentale pour participer à l’IATF2021. C’est également le cas pour Sidiki Savadogo, promoteur d’AGRIDEV-Burkina Faso, spécialisé dans le développement agricole. Il a expliqué que son entreprise développe des cultures d’exportation afin d’impacter le marché international. Et cette édition de l’IATF est une occasion pour lui de copter des partenaires et des investisseurs pour son domaine. « Beaucoup de personnes s’intéressent à nous et je suis satisfait. J’ai déjà des possibilités de contrat je pense qu’il faut ce genre de cadre pour les jeunes », a plaidé Sidiki Savadogo.

Si c’est exposants burkinabè reconnaissent l’importance de la foire commerciale inter-africaine, ils regrettent, cependant le manque d’accompagnement de l’Etat burkinabè aux entrepreneurs pour leur participation. « Il faut plus d’accompagnement pour que nous puissions nous représenter comme les autres pays car c’est aussi par-là que nous pourrions créer de nouveaux emplois », a soutenu Mme Ouédraogo.

Joseph HARO

(Durban, Afrique du Sud)

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