« Made in Burkina » : L’Union des associations des tisseuses du Kadiogo défend le pagne local

« Made in Burkina » : L’Union des associations des tisseuses du Kadiogo défend le pagne local
« Made in Burkina » : L’Union des associations des tisseuses du Kadiogo défend le pagne local

Africa-PressBurkina Faso. Créée le 29 juin 1994, l’association des tisseuses du Kadiogo devenue en 2017 l’Union des associations des tisseuses de Kadiogo (U.A.T.K.) travaille à valoriser et à promouvoir le pagne tissé communément appelé Faso Danfani. Avant son rayonnement, le chemin de cette organisation féminine n’a pas été aisé.

Avec vingt-six groupements de tisseuses de la ville de Ouagadougou, l’Union des associations de tisseuses du Kadiogo se fixe pour objectifs la promotion du métier de tisseuse, la défense des intérêts de ses membres, la contribution au plaidoyer pour la consommation du textile local et la création d’une synergie d’action avec les autres métiers de textile. Pour ce faire, des partenaires tels que le bureau des artisans, le ministère en charge de la femme travaillent avec cette structure.

L’activité du tissage a permis de créer plus de six cents emplois directs. Ces femmes sont devenues des actrices économiques qui contribuent à l’épanouissement de leurs familles.

Les tisseuses valorisent de plus en plus le pagne Faso Danfani à travers leurs créativités : le pagne tissé est utilisé aujourd’hui pour les tenues traditionnelles, pour la ville et les cérémonies, les tenues coupes européennes pour veste, l’ameublement de housses de fauteuils, de rideaux de décoration, les tapis muraux, les accessoires pour accompagner les tenues : écharpes, sacs à main, porte-documents ; et aussi pour la cuisine : sac à pains, nappes.

C’est suite à une initiative du bureau des artisans en collaboration avec une structure allemande : la GTZ (Deutsche gesellschaft fur technische zusammenarbeit) que l’association des tisseuses du Kadiogo voit le jour. Elle a dû faire face à plusieurs difficultés comme la rareté du fil de tissage et le problème d’écoulements des pagnes et son financement. Aujourd’hui, l’U.A.T.K. se fixe plusieurs objectifs comme la mise en place d’un centre de formation de tissage. Rose Ouédraogo

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