Ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique : Siméon Sawadogo “intronisé” roi de la forêt

Ministère de l'Environnement, de l'Economie verte et du Changement climatique : Siméon Sawadogo
Ministère de l'Environnement, de l'Economie verte et du Changement climatique : Siméon Sawadogo "intronisé" roi de la forêt

Africa-PressBurkina Faso. Nommé ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique le dimanche, 10 janvier 2021, Siméon Sawadogo a été installé dans ses nouvelles fonctions, ce vendredi 15 janvier 2021, par le secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministre, Stéphane Wenceslas Sanou.

Précédemment ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et la Cohésion sociale dans le premier gouvernement de Christophe Marie Joseph Dabiré, Siméon Sawadogo a pris fonction en remplacement de Bassière Batio. Ainsi dans ses propos, le nouveau ministre en charge de l’Environnement a témoigné sa reconnaissance au président du Faso et au Premier ministre pour la confiance renouvelée en sa personne.

Il a exprimé ses remerciements et ses vives félicitations à son prédécesseur pour le travail abattu durant les 5 ans à la tête du déparement. Les résultats, dira-t-il, s’ils doivent être évalués, seront largement au-dessus de la moyenne.

Les défis sont énormes sur les questions d’environnement et de changement climatique actuellement au Burkina et à travers le monde. Le ministre Siméon Sawadogo a demandé l’implication de tous les acteurs pour solutionner les préoccupations et atteindre des résultats probants au niveau du ministère. Maintenir la dynamique du désormais ancien ministre Bassière sera le crédo de tous et toutes a-t-il déclaré à ses nouveaux collaborateurs.

Pour le ministre sortant Bassière Batio, assurer la mission de coordination au niveau du département de l’environnement pendant 5 ans a été un plaisir et une joie de servir son pays. Aussi a-t-il exprimer sa gratitude au président du Faso, aux Premiers ministres Thiéba et Dabiré pour leur confiance maintes fois renouvelées. Au cours de sa mission, dira-t-il, il a bénéficié des soutiens inestimables de ses collaborateurs, des partenaires techniques et financiers à qui il a témoigné sa reconnaissance pour lui avoir permis d’atteindre ses objectifs conformément à sa lettre de mission.

Du bilan des cinq années de Bassière Batio

En 5 ans, de nombreux efforts ont été consentis, notamment la vice-présidence du Burkina Faso au plan international au sein du bureau de l’Assemblée générale des Nations-Unies pour l’environnement, au titre des pays africains ; l’adhésion du pays des Hommes intègres à l’Institut mondial pour la croissance verte. Au niveau national, selon le ministre sortant, en matière de gestion de ressources forestière et faunique, l’on peut retenir l’élaboration d’un plan d’urgence de secours et de sécurisation du complexe W Arly ; la mise en place d’une brigade mixte de lutte anti-braconnage et l’instauration d’une journée nationale de l’arbre.

En matière d’assainissement, l’opérationnalisation du fonds de réhabilitation des fermetures des mines et l’érection du bureau des évaluations environnementales en établissements publics d’état à caractère administratifs. Sur la question de la gouvernance environnementale, Bassière Batio dans son bilan, relèvera l’accréditation du fonds d’intervention pour l’environnement, ainsi que Coris bank international. En matière d’économie verte, l’ancien ministre de l’Environnement retiendra l’adoption d’une stratégie nationale en matière d’économie verte, ainsi que la stratégie nationale de création des éco-villages.
Cependant durant les 5 ans, tout n’a pas été rose dans le déparement.

Aussi, le ministre sortant a relevé que certaines questions n’ont pas connu de mise en œuvre satisfaisante, notamment la question de la loi 017 qui concerne l’usage des sachets plastiques, les investissements dans les éco-villages et l’organisation du corps des eaux et forêts.

Outres ces préoccupations non résolues, il a énuméré la mise en place de l’unité d’intervention des eaux et forêts, l’aménagement de la forêt de Kua, la protection de la forêt de Yacouba Sawadogo qui sont des chantiers inachevés.

 

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