Plaidoyer pour une reconnaissance du travail domestique non rémunéré et la multiplication des opportunités de création de richesse et d’emploi

Plaidoyer pour une reconnaissance du travail domestique non rémunéré et la multiplication des opportunités de création de richesse et d’emploi
Plaidoyer pour une reconnaissance du travail domestique non rémunéré et la multiplication des opportunités de création de richesse et d’emploi

Africa-Press – Burkina Faso. Dans le cadre d’une initiative novatrice visant à aborder les enjeux cruciaux du travail domestique non rémunéré et de l’économie du soin, il s’est officiellement ouvert, à l’initiative du Consortium Régional pour la Recherche en Économie Générationnelle et Population Référence Bureau (CREG), une concertation de haut niveau ce mercredi 24 avril 2024 à Ouagadougou.

L’objectif de cette concertation de haut niveau, selon Pr Latif Dramani, Président-Coordinateur de Consortium Régional pour la Recherche en Économie Générationnelle et Population Référence Bureau (CREG), est de discuter des moyens permettant d’assurer une participation équitable des femmes et des hommes à la création de richesse.

« Il s’agit de discuter principalement aujourd’hui des enjeux géostratégiques, des détails, des questions d’économie des soins qu’on appelle travail domestique non rémunéré et voir les différents effets de cette économie du soin sur les questions au niveau du public. Il s’agit de parler de la vie de tout le monde parce que tout le monde est concerné », a-t-il expliqué.

Pour David Lompo, Vice-Président de l’Assemblée Législative de Transition (ALT), les activités de ménage telles que l’approvisionnement en eau et en bois de chauffe, la culture vivrière, la préparation alimentaire, le nettoyage, les soins et l’éducation des enfants contribuent à exclure les femmes de champs du travail rémunérateur contrairement aux hommes. Cette rencontre, a-t-il laissé entendre, permettra de trouver des solutions pour remédier à cela.

Le Pr Latif Dramani a cependant souligné la sensibilité de la thématique abordée, ajoutant qu’il s’agit là d’un débat national d’une importance capitale. « C’est des questions de débat national. Est-ce qu’il faut payer les femmes ? Comment faut-il faire pour alléger leurs temps ? Nous, chercheurs, nous ne pouvons que donner notre expertise. Mais le débat est national et a commencé il y a 5 ou 6 ans au niveau des différents pays. C’est une question très large et très profonde qui doit inclure toutes les parties prenantes », a-t-il fait savoir.

La présente thématique, des dires de David Lompo, est d’une importance capitale pour une croissance économique inclusive dans les pays en développement, notamment le Burkina Faso. « Le défi de notre pays est non seulement de multiplier les opportunités de création de richesse et d’emploi, mais aussi d’assurer la participation et le bénéfice au plus grand nombre de femmes et d’hommes.

Pour répondre aux nombreux défis en matière de développement, l’intégration du travail domestique non rémunéré et l’économie du soin dans les priorités nationales est nécessaire pour réduire les inégalités », a-t-il fait comprendre.

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