Renaissance du Coton: Fierté Industrielle Nationale

Renaissance du Coton: Fierté Industrielle Nationale
Renaissance du Coton: Fierté Industrielle Nationale

Africa-Press – Burkina Faso. Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a effectué ce vendredi 17 octobre 2025, une visite à la Société de fabrication de coton burkinabè (SO.FA.CO-B), située dans la commune de Pabré. Une visite, au cours de laquelle le chef de l’État a salué la détermination de la promotrice, Dr Céline Kontyaré/Kobéané, et de son équipe, symbole vivant de la résilience et du génie burkinabè. Il était accompagné de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre en charge de l’industrie, Gnaniodem Serge Poda.

C’est avec un grand espoir, que la promotrice et les travailleurs de SO.FA.CO-B ont chaleureusement accueilli, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. Jadis fermée en raison de difficultés internes, cette usine de fabrication de coton hydrophile made in Burkina, a retrouvé vie grâce à l’appui de l’État et à la détermination de Dr Céline Kontyaré/Kobéané, qui a su transformer l’adversité en opportunité.

« Nous avons appris l’histoire de cette unité qui avait été fermée depuis quelques années. Il y avait une main-d’œuvre qualifiée au chômage, qu’il fallait aider à reprendre le travail », a expliqué le président Traoré, rappelant que le gouvernement s’est mobilisé pour faciliter la relance de l’usine, en appuyant son rééquipement et sa réinstallation.

Transformer sur place pour bâtir la souveraineté

Au-delà de la relance d’une entreprise, c’est un véritable symbole d’indépendance économique que le président du Faso est venu saluer. Dans son discours, il a insisté sur l’importance de la transformation locale du coton, cette ressource emblématique du pays.

« Très souvent, c’est notre propre coton que nous avons subventionné ici, produit par nos braves paysans, qui est exporté, transformé ailleurs, puis revendu très cher au Burkina Faso. Pendant qu’on le paye dans nos champs à 200 ou 300 francs CFA, il revient à prix d’or dans nos hôpitaux », a-t-il révélé.

Le chef de l’État a ainsi rappelé que la transformation locale ne constitue pas seulement une stratégie économique, mais un acte de souveraineté. Produire, transformer et consommer burkinabè, a-t-il dit, est la voie vers une indépendance réelle, génératrice d’emplois, de dignité et de fierté nationale.

Devant ses collaborateurs et les autorités, elle a exprimé sa profonde joie envers le président Ibrahim Traoré pour son engagement constant en faveur de la souveraineté économique du Burkina Faso. Grâce à cet appui, a-t-elle souligné, l’unité de transformation du coton renaît avec une ambition renouvelée. Celle de valoriser la matière première locale et d’offrir au peuple burkinabè des produits de qualité, conçus et fabriqués sur le sol national. « Nous nous engageons à accompagner le noble combat que vous menez pour industrialiser le Burkina Faso », a-t-elle affirmé, pleine de conviction et de patriotisme.

Poursuivant son allocution, Dr Céline Kontyaré a rappelé que la lutte pour la souveraineté ne se joue pas uniquement sur les fronts militaires, mais aussi dans chaque domaine d’activité où des Burkinabè œuvrent à bâtir un avenir prospère et autonome. Elle a tenu à remercier chaleureusement le ministère du Commerce et de l’industrie, le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES), la SOFITEX, la SONABEL, ainsi que toutes les structures qui ont contribué à la relance de l’usine. Ses remerciements ont également été mentionnés à l’égard de sa famille et à son équipe, pour leur dévouement et leur foi dans le projet. Par cette renaissance, a-t-elle conclu, la SO.FA.CO-B redonne espoir à de nombreux travailleurs et incarne la résilience d’un peuple décidé à se relever par le travail et la transformation locale.

Un modèle à suivre pour l’industrialisation nationale

La SO.FA.CO-B, spécialisée dans la fabrication de coton hydrophile, de compresses et de bandes médicales, illustre parfaitement cette dynamique de souveraineté industrielle prônée par les autorités du pays des hommes intègres. Le président Traoré a tenu à encourager tous les entrepreneurs burkinabè à suivre cet exemple. « À travers elle, j’encourage tous les opérateurs économiques à se lancer dans la transformation. Nous allons les accompagner et les soutenir comme nous l’avons fait ici », a-t-il fait la promesse.

Pour lui, l’avenir du Burkina Faso passe par la multiplication de ces initiatives locales, capables de répondre aux besoins du pays tout en stimulant la création d’emplois et l’innovation.

En visitant le showroom de l’entreprise, le capitaine Traoré a pu constater la qualité et la diversité des produits désormais destinés aux hôpitaux et structures de santé du pays. Il a exhorté les travailleurs à poursuivre leurs efforts avec la même passion et le même engagement.

« Je vous félicite pour votre patience, votre résilience et votre abnégation. Dans cinq ans, quand nous reviendrons ici, j’aimerais que nous ne reconnaissions plus les lieux, tant vous aurez grandi et prospéré », a-t-il souhaité. Ces mots d’encouragement et d’espoir, sonnent comme un appel collectif à la reconstruction nationale par le travail et l’innovation.

Une visite symbolique, un message fort

En s’arrêtant à Pabré, le président du Faso a voulu rappeler que la souveraineté économique se bâtit d’abord sur la transformation locale et la valorisation des ressources nationales. La relance de la SO.FA.CO-B, fruit d’une collaboration entre l’État et le secteur privé, illustre cette ambition de bâtir un Burkina Faso autosuffisant, fier et productif.

« Lorsque nous parlons de souveraineté, c’est cela: produire, transformer et consommer ce que nous faisons nous-mêmes », a précisé le capitaine Ibrahim Traoré.

À travers ces actions, c’est une leçon de courage, d’entrepreneuriat et de patriotisme que le président du Faso a livrée, en soutenant la renaissance d’une industrie locale qui redonne espoir à tout un secteur.

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