l’ex-parti au pouvoir dénonce une libération non « totale » de Roch Kaboré

l’ex-parti au pouvoir dénonce une libération non « totale » de Roch Kaboré
l’ex-parti au pouvoir dénonce une libération non « totale » de Roch Kaboré

Africa-Press – Burkina Faso. Dans un communiqué ce vendredi, l’ex-parti au pouvoir, le Mouvement du Peuple Pour Le Progres (MPP), dit avoir constaté que la libération de l’ancien président Roch Kaboré n’est pas « totale ». L’ancien locataire du palais de Kossyam subit toujours des restrictions, selon le MPP.

Libéré dans la nuit du mercredi 6 avril 2022, Roch Kabore, président déchu par un coup d’Etat le lundi 24 janvier 2022, a rejoint son domicile à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Sa libération qui entre dans le respect des recommandations de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), n’est pas « totale », selon son parti, le Mouvement du Peuple Pour Le Progres (MPP).

Le parti, dit avoir noté que l’ancien dirigeant est toujours sous une certaine restriction. Ce qui ne devrait pas être le cas, selon le MPP qui exige une libération « totale » de Roch Kabore comme le souhaite la CEDEAO. « Des constats que nous faisons, cette libération n’est pas totale dans la mesure où le Président subit toujours des restrictions de liberté », déplore le MPP.

« En conséquence, nous lançons un appel aux autorités de la transition à accéder aux différentes requêtes exigeant la libération sans condition du président Roch Kabore »,

a indiqué le MPP qui rassure l’ensemble de ses militants « que le parti suit avec beaucoup d’attention et de préoccupation ce dossier ».

Garantir la sécurité de Roch Kaboré

Mercredi, l’Etat burkinabé a informé l’opinion publique de la libération de Roch Kaboré gardé en résidence surveillée depuis son arrestation le 24 janvier 2022. « Le gouvernement burkinabé informe l’opinion nationale qu’après les concertations entamées il y a plus de trois semaines avec l’ancien président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kabore, il a été décidé qu’il rejoindra ce mercredi 06 avril 2022, son domicile à Ouagadougou », indique le communiqué de l’Etat burkinabé.

Dans la note, le gouvernement burkinabé a rassuré que des mesures idoines sont prises pour garantir la sécurité de l’ancien président. « Toutefois, le gouvernement rassure que des mesures sont prises pour garantir sa sécurité« . Ses mesures non détaillées par la junte militaire, serait entre autre, une unité sécuritaire affectée pour la prise en charge de la sécurité de l’ex-dirigeant.

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