Mobilité urbaine à Ouagadougou : SOS pour la route Djata-Ilebou de Kalgondin

Mobilité urbaine à Ouagadougou : SOS pour la route Djata-Ilebou de Kalgondin
Mobilité urbaine à Ouagadougou : SOS pour la route Djata-Ilebou de Kalgondin

Africa-Press – Burkina Faso. L’accès à certains quartiers de la ville de Ouagadougou pendant la saison pluvieuse constitue une véritable équation. C’est le cas dans le quartier Kalgondin de Ouagadougou, où quitter la voie bitumée pour entrer à l’intérieur et vice versa, relève d’un véritable parcours de combattant. Constat !

Les résidents du quartier Kalgondin, dans l’arrondissement 5, secteur 24 de Ouagadougou, peuvent pousser un ouf de soulagement avec la fin de l’hivernage. En effet la voie qui jouxte le mur des sapeurs-pompiers et entre dans le quartier est impraticable en saison pluvieuse. Et plus on tombe sur une année pluvieuse, plus la route est inaccessible, comme ce fut du reste le cas cette année.

Les riverains, tout comme les usagers de cette voie baptisée du nom de la défunte artiste musicienne Djata Ilebou, éprouvent toutes les peines du monde pour rejoindre la voie bitumée sur une distance d’à peine 500 mètres. Cette voie constitue une entrée principale dans le quartier, notamment pour accéder au complexe scolaire « École le petit monde ». Que de souffrances pour les parents d’élèves de cette école pour y conduire leurs enfants. Une bretelle à 500 mètres de la voie bitumée, mais une véritable compétition de cross-country.

Voilà plusieurs années que cette situation perdure. À la fin de chaque saison de pluies, de bonnes volontés convoient plusieurs chargements de terre pour essayer de revêtir les endroits cabossés de la route, damer la terre et rendre la voie praticable. Il s’agit certes d’actes citoyens à louer, mais qui ne sauraient solutionner durablement le problème une fois la saison des pluies revenue. Il faut une véritable étude des services des techniciens des routes afin d’y trouver une solution définitive.

La saison des pluies est partie, on a jusqu’à juin 2025, c’est-à-dire dans huit mois pour trouver une solution. La route est donc redevenue praticable, les usagers qui retrouvent du plaisir à l’emprunter. El Hadji Adama Compaoré, Moussa Compaoré, Wendémi Ouédraogo dit Ousséni, des riverains de la voie, ont supervisé les travaux de chargement de la voie. Selon eux ils ne peuvent pas croiser les bras face à sa détérioration, ils font avec les moyens de bord pour boucher les trous afin de faciliter la circulation sur cette voie très sollicitée, surtout entre 6h30 et 8h30mn. « Nous faisons ce que nous pouvons, en attendant les interventions des autorités. D’ailleurs ces dernières vont constater que les riverains ne croisent pas les bras, mais la solution définitive n’est pas entre nos mains.

D’importants cours d’eau traversent la voie, et chaque année, après l’hivernage, ils se serrent les coudes, vieux, adultes, jeunes, avec des bonnes volontés pour arranger la voie. S’il y a un usager qui est concerné de près par cette route, c’est bel et bien l’école Le petit monde. Les parents d’élèves sont témoins, quand ils passent ils nous voient travailler avec nos mains, pour refaire la route. Le problème est posé depuis une dizaine d’années, après l’hivernage. Nous ne sommes pas des techniciens des routes, mais nous pensons qu’il faut de larges caniveaux pour charrier l’eau jusqu’au grand canal », ont-ils soutenu.

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