1er mai 2024 : « La situation est plus qu’inquiétante d’autant plus que le dialogue social est rompu » (SG USTB)

1er mai 2024 : « La situation est plus qu’inquiétante d’autant plus que le dialogue social est rompu » (SG USTB)
1er mai 2024 : « La situation est plus qu’inquiétante d’autant plus que le dialogue social est rompu » (SG USTB)

Africa-Press – Burkina Faso. La Journée Internationale du travail (1er mai) a été célébrée par l’Unité d’Action syndicale (UAS) à travers un meeting à la Bourse du travail de Ouagadougou ce mercredi 1er mai 2024. Un meeting au cours duquel l’unité a réclamé entre autres « plus de sécurité, une bonne gouvernance et a exigé l’annulation du licenciement du Secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Moussa Diallo ».

Dans un contexte marqué par la crise sécuritaire, les travailleurs du Burkina Faso ont, au cours du meeting de célébration de la journée, élaboré plusieurs doléances. Ça été entre autres la sécurité des populations et de leurs biens, la reconquête de l’intégrité du territoire national, le respect et l’élargissement des libertés démocratiques et syndicales, l’assainissement de la gestion des ressources nationales, la garantie du pouvoir d’achat.

Ces doléances, cette année, n’ont pas été officiellement transmises aux autorités pour une raison d’interdiction de leur marche meeting. Une décision que Marcel Zanté, Secrétaire général de la CNTB, a déplorée. «Nous allons nous concerter pour trouver ce qu’on pourrait dire à ce gouvernement qui d’une part nous demande de l’accompagner et en même temps refuse qu’on les accompagne », a-t-il promis.

Les travailleurs ont également saisi l’occasion pour demander l’annulation du licenciement du Secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Moussa Diallo. « Nous invitons toujours les travailleurs à la mobilisation et à la solidarité. La situation est plus qu’inquiétante d’autant plus que le dialogue social est rompu. Au quotidien, nous voyons de la persécution et ça aussi nous le dénonçons », a affirmé Ernest Abdoulaye Ouédraogo, secrétaire général de l’USTB.

L’exigence de la réouverture du lycée Philippe Zinda Kaboré a également été à l’ordre du jour des différentes revendications de ces structures. C’est donc sur cette note que les responsables des structures syndicales ont promis de se concerter pour des décisions à venir.

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