Cadre sectoriel justice et droits humains : Le PNUD, nouveau chef de file des partenaires

Cadre sectoriel justice et droits humains : Le PNUD, nouveau chef de file des partenaires
Cadre sectoriel justice et droits humains : Le PNUD, nouveau chef de file des partenaires

Africa-PressBurkina Faso. Le Danemark, Chef de file sortant des Partenaires techniques et financiers (PTF) du Cadre sectoriel de dialogue justice et droits humains (CSD-JCH) a officiellement passé les charges au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le mercredi 20 octobre 2021 à Ouagadougou.

Après deux mandats (2019-2020 et 2020-2021), le Danemark a cédé son fauteuil de Chef de file des Partenaires techniques et financiers (PTF) du Cadre sectoriel de dialogue justice et droits humains (CSD-JCH) au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). La cérémonie de passation des charges entre les chefs de file entrant et sortant est intervenue le mercredi 20 octobre 2021 à Ouagadougou.

Avant de passer le témoin au représentant résident du PNUD, l’ambassadeur du Danemark, Steen Sonne Andersen, a dressé un bref bilan des acquis engrangés durant son mandat. Il a cité, entre autres, la consolidation du dialogue entre le ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des sceaux et les PTF, la participation à la production des rapports de performance du secteur et la réalisation d’une cartographie des différentes interventions des partenaires.

A cela, il a ajouté l’opérationnalisation du Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga II ainsi que la tenue de la première session des jugements des dossiers terroristes du 9 au 13 août 2021. Bien que jugeant ces acquis importants, le diplomate danois a reconnu que des défis demeurent. Il s’agit notamment de l’identification et la priorisation des actions à fort potentiel d’impact, la mobilisation des ressources financières et la consolidation de l’état de droit et le respect des libertés fondamentales.

A cela, le représentant-résident du PNUD, Mathieu Ciowela, a ajouté le défi sécuritaire caractérisé par des violations des Droits de l’homme et une rupture de la confiance entre la population et les institutions judiciaires. Il a rassuré le gouvernement burkinabè de l’engagement des partenaires à lui apporter leur appui afin de renforcer la justice et la promotion des droits humains. Ensemble avec les autorités burkinabè, il s’est dit convaincu qu’ils parviendront à relever les défis du secteur.

Il a, toutefois, insisté sur la nécessité pour sa structure et les nouveaux chefs de file suppléants que sont l’Union européenne et les Pays-Bas, d’œuvrer à raffermir la coordination et la synergie de leurs interventions de sorte à les aligner aux priorités nationales. Cette nécessité a également été soulevée par la ministre en charge de la justice, Victoria Ouédraogo/Kibora, selon qui, les résultats des précédents mandats auraient pu être meilleurs s’il y avait eu une plus grande coordination entre les différents partenaires et son département. Elle a donc émis le vœu que la synergie d’actions puisse être au rendez-vous du présent mandat pour des résultats plus probants.

 

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