Capitaine Ibrahim Traoré: Paresse et recherche en 2025

Capitaine Ibrahim Traoré: Paresse et recherche en 2025
Capitaine Ibrahim Traoré: Paresse et recherche en 2025

Africa-Press – Burkina Faso. Ce mercredi 22 octobre 2025, lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la 15e édition du Forum National de la Recherche Scientifique et des Innovations Technologiques (FRSIT), le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, s’est adressé aux chercheurs africains en général, et plus particulièrement aux chercheurs et inventeurs burkinabè. À cette même occasion, le Chef de l’État a annoncé la multiplication par cinq de toutes les enveloppes financières destinées aux différents prix qui seront décernés au cours de cette édition du FRSIT.

« Je tenais donc à féliciter tous les chercheurs, les enseignants-chercheurs, tous les inventeurs, tous les innovateurs pour tout le travail qui a déjà été abattu malgré les difficultés qui peuvent se trouver sur le chemin », a indiqué d’entrée le Capitaine Ibrahim TRAORÉ aux acteurs du monde de la recherche.

Dans son allocution, le Chef de l’État a, entre autres, rappelé que la Révolution Progressiste Populaire (RPP) se déploie dans tous les domaines, y compris celui de la recherche et de l’innovation scientifique.

Pour le Président du Faso, la justice divine a créé tous les êtres humains égaux, mais le problème réside, selon lui, dans le fait que certains n’exploitent pas plus de 10% du potentiel de leur cerveau.

C’est en travaillant qu’on arrive à exploiter le potentiel du cerveau. Mais reconnaissons que nous sommes beaucoup paresseux. Nous ne travaillons pas. Certes, à partir d’un temps, on nous a amené des concepts pour nous dire qu’un homme ne doit pas travailler plus de 6 ou 8 heures par jour. Et on a adopté ça, on lutte pour ça”, a-t-il dénoncé.

Il a ensuite révélé que certaines entreprises, à qui le gouvernement a demandé de travailler sans relâche, parviennent désormais à réaliser en un temps record des infrastructures qui auraient auparavant nécessité des années.

Faso Mêbo travaille jour et nuit, pour les chantiers qui pouvaient prendre peut-être dix mois, ils le font en un mois. Vous savez, ils (les impérialistes, NDLR) sont venus nous flatter, nous endormir avec beaucoup de concepts, il va falloir s’en départir, c’est ça aussi la révolution”, a-t-il lancé.

Le Capitaine a, en conclusion, invité les chercheurs à s’engager pleinement dans le travail si l’Afrique aspire à retrouver sa place de berceau de l’humanité.

Dieu nous a créés tous avec des cerveaux autant qu’eux, mais nous refusons d’exploiter le potentiel de nos cerveaux, certes, ceux qui se distinguent par leur coefficient intellectuel (…) ; ils sont pêchés par les impérialistes pour aller travailler pour eux.
Et par manque de patriotisme pour certains, ils acceptent de partir. Pour d’autres, l’espace aussi n’était pas propice pour s’exprimer ici, ils sont partis. Nous exhortons ceux qui veulent revenir à revenir travailler ici”, a-t-il appelé.

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