Circulation des Armes Légères au Burkina Faso

Circulation des Armes Légères au Burkina Faso
Circulation des Armes Légères au Burkina Faso

Africa-Press – Burkina Faso. Dans le cadre du projet régional intitulé « Approche préventive de la protection du développement dans le Golfe de Guinée », en abrégé « Facilité de prévention », mis en œuvre au Burkina Faso dans les régions de l’Est et du Centre-est, le PNUD, en partenariat avec la Commission nationale de contrôle des armes (CNCA), a initié du mercredi 25 au 27 juin 2025, à Koudougou, une session de formation et de sensibilisation sur la gestion des armes légères et de petits calibres.

La lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères de petit calibre constitue aussi un défi sécuritaire auquel sont actuellement confrontés les pays du Sahel. Le trafic et la grande disponibilité de ses armes alimentent les conflits communautaires, créent l’instabilité politique et constituent une menace non seulement à la sécurité nationale, mais aussi pour le développement durable des États. La crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso implique l’utilisation régulière des armes légères de petit calibre. Une situation exacerbée par la perpétuation d’actes terroristes ayant contribué à fragiliser la quiétude sociale. Face à cette crise sécuritaire, des actions doivent être entreprises tant sur le plan régional qu’au plan national, parmi lesquelles la formation des acteurs en charge de la gestion des armes et des munitions, pensée par le PNUD.

Selon le secrétaire permanent de la Commission nationale de contrôle des armes (CNCA), le général de brigade aérien Wendwaoga Kéré, la plupart des armes illégales en circulation proviennent de stocks d’armement régulièrement acquis par les États. « Il est donc indéniable que la gestion rigoureuse des stocks d’armes constitue un élément indispensable pour réduire la prolifération des armes », a-t-il reconnu. Au cours de cet atelier de partage et de connaissance, il a soutenu qu’il serait bien que les participants prennent conscience que la paix et la sécurité sont les préalables pour toute action de développement de nos communautés et notre épanouissement personnel. « Je vous invite donc à un partage fructueux. Je termine mes propos en témoignant ma profonde gratitude au PNUD qui nous permet de nous retrouver ce matin, a-t-il exhorté.

Cette séance de capacitation des acteurs initiée par le PNUD se tient dans le cadre de la mise en œuvre du projet régional intitulé « Approche préventive de la protection du développement dans le Golfe de Guinée » en abrégé « Facilité de prévention » mis en œuvre au Burkina Faso dans les régions de l’Est et du Centre-est. Pour l’émissaire de la représentante résidente par intérim du PNUD, Losséni Cissé, il y a des armes qui se trouvent entre les mains de ceux aux mains desquelles elles ne devraient pas se trouver du fait de la situation que traverse le pays. Ce projet, a-t-il précisé, vise à travailler sur le discours haineux, la déconstruction du discours qui entraîne le terrorisme. À l’en croire, pour y parvenir, il est judicieux d’œuvrer avec la commission parce que la circulation des armes légères endiguée peut aussi nous aider à combattre le fléau du terrorisme. « On va avoir d’autres formations dans plusieurs localités. On va également essayer d’accompagner la CNCA avec un peu de moyen pour l’atteinte de ses missions », a-t-il informé.

Obissa Juste Mien

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