Dissolution de la CENI par l’ALT, ministère aux commandes

Dissolution de la CENI par l'ALT, ministère aux commandes
Dissolution de la CENI par l'ALT, ministère aux commandes

Africa-Press – Burkina Faso. Les membres de l’Assemblée législative de transition (ALT), réunis en séance plénière, ce mardi 28 octobre 2025, à Ouagadougou, sous la présidence de Dr Ousmane Bougouma, ont adopté à l’unanimité le projet de loi portant dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Les votants étaient au nombre de 70.

Sous le leadership du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, le Burkina Faso a fait le choix de la Révolution progressiste populaire (RPP). Dans sa dynamique, l’une des volontés majeures est de réduire le train de vie de l’État et de refonder l’État en faveur des masses populaires. Pour ce faire, des institutions, comme le Conseil économique et sociale (CES) et le Médiateur du Faso, sont successivement dissoutes.

C’est dans ce même élan que le gouvernement burkinabè a soumis aux membres de l’Assemblée législative de transition (ALT) le projet de loi portant dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Avec, entre autres raisons, la perte de crédibilité de l’institution doublée de son caractère budgétivore et son inadéquation avec la réalité sociopolitique et institutionnelle.

Le présent projet de loi comporte 5 articles. L’article 1 est consacré à la dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

L’article 2 prononce la dévolution au ministère en charge de l’Administration du territoire de l’ensemble des compétences et missions attribuées à la CENI telles que définies par les textes législatifs et règlementaires.

L’article 3 est relatif au transfert des actifs, documents et archives de la CENI au ministère en charge de l’Administration du territoire. Les articles 4 et 5 portent respectivement sur les dispositions abrogatoires et la formule exécutoire.

Ledit projet de loi vise à établir la cohérence institutionnelle avec d’une part, les dispositions juridiques résultant de la Charte de la transition du 14 octobre et son modificatif du 25 mai 2024 et d’autres part, la dynamique révolutionnaire en cours et qui répond aux attentes du peuple burkinabè. Il vise également à rationaliser les institutions et à réduire les charges de fonctionnement de l’État. Le gouvernement était représenté par le ministre de l’Administration territoriale et de la mobilité, Emile Zerbo.

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