
Africa-Press – Burkina Faso. Qu’est-ce qui a motivé le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire a offrir du matériel militaire au Burkina Faso pour lutter contre le terrorisme ?
Une question du journaliste Binta Ndiaye adressée au ministre porte-parole du gouvernement de Côte d’Ivoire, Amadou Coulibaly.
Répondant à la question, le porte-parole du gouvernement a tout d’abord indiqué que ce sont les cadres internationaux qui encouragent cela, c’est-à-dire, la coopération de tous les États avec les pays qui sont en lutte contre le terrorisme.
“Il y a au niveau des Nations unies, dans le cadre de la stratégie mondiale de lutte contre le terrorisme, des résolutions prises pour encourager cette coopération. Même au niveau de la CEDEAO, il y a eu un protocole qui a été pris afin de faciliter cette coopération”, a-t-il situé.
À une échelle plus basse, M. Coulibaly a mentionné l’initiative d’Accra qui regroupe un certain nombre de pays qui sont aux prises avec le terrorisme.
Ce sont d’après lui, autant de cadres qui permettent la coopération. Car aucun pays ne peut lutter contre le terrorisme tout seul. “C’est un combat asymétrique qui nécessite une grande solidarité entre les différents pays”, a-t-il reconnu.
Le don du matériel militaire à l’armée du Burkina Faso, a résumé le ministre porte-parole du gouvernement, est conforme à toutes les recommandations.
Il a terminé ses propos non sans rappeler que le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, lorsqu’il était à la tête de l’UEMOA, a facilité également la fourniture d’équipements au Burkina Faso, au Mali et au Niger, trois pays touchés par l’hydre terroriste.
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