Africa-Press – Burkina Faso. La ville de Gaoua a vibré au rythme d’une mobilisation populaire d’ampleur, mercredi 30 avril 2025. Venus de toutes les provinces de la région du Sud-ouest – Poni, Bougouriba, Noumbiel et Ioba –, des milliers de citoyens ont répondu à l’appel de la Coordination régionale des associations de la veille citoyenne, pour manifester leur soutien au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
La Place de la nation était bondée de monde. Des jeunes et des femmes, brandissaient fièrement des pancartes et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: « IB, le peuple est avec toi ! », « La patrie ou la mort, nous vaincrons », ou encore « Le Faso aux Burkinabè ! ». Le ton était donné.
Le cortège a sillonné les principales artères de la ville de Gaoua, marquant un arrêt chargé d’émotions devant le monument Thomas-Sankara. Là, les manifestants ont entonné le Dytaniè, l’hymne national.
L’étape suivante fut le gouvernorat, où un message solennel a été remis aux autorités. C’est René Hien, coordinateur régional des associations de la veille citoyenne, qui a pris la parole devant une foule déterminée.
« Camarades révolutionnaires, notre présence aujourd’hui ne relève pas d’un simple effet de mode. Elle est l’expression sincère de notre adhésion à un combat historique, celui de la souveraineté de l’Afrique, porté par le capitaine Ibrahim Traoré », a-t-il déclaré. Il a poursuivi: « C’est dans un contexte de douleurs profondes et d’espoirs brisés que le peuple a placé sa confiance au capitaine. Deux ans après, les résultats parlent d’eux-mêmes. La reconquête du territoire est en marche et notre souveraineté reprend racine. »
René Hien n’a pas manqué de dénoncer les « attaques multiformes » contre le Burkina Faso, fustigeant notamment les propos du général américain Michael Langley, jugés arrogants et méprisants. Il a rappelé que « les ressources du pays n’appartiennent plus à personne d’autre qu’au peuple burkinabè. »
En conclusion, il a lancé un appel vibrant: « Peuples africains, unissons-nous autour de cette cause panafricaine. Le capitaine Ibrahim Traoré n’est pas seulement notre président ; il est un symbole. Un héritier de Sankara, de Lumumba, de Mandela. C’est à nous de faire bloc derrière lui pour que le rêve d’une Afrique souveraine devienne enfin réalité. »
Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Siaka Barro, pour sa part, a salué leur engagement pour la souveraineté du Burkina Faso et a promis de transmettre le message à qui de droit.
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