Africa-Press – Burkina Faso. À l’ouverture du procès de l’assassinat de Dabo Boukary, assassiné en 1990 après son enlèvement sur le campus par des soldats de l’ancienne garde présidentielle, l’un de leurs chefs, le général Gilbert Diendéré a comparu devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou.
Jeune capitaine au moment des faits, Gilbert Diendéré est poursuivi avec deux autres personnes, le médecin colonel Mamadou Bamba, étudiant à l’époque et Magloire Yougbaré, Sergent au moment des faits.
Ils sont tous les trois accusés de “complicité d’arrestation illégale et séquestration aggravée”, “complicité d’arrestation illégale et séquestration aggravée, complicité de coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner, et recel de cadavre”, “complicité d’arrestation illégale et séquestration aggravée”.
Premier à comparaître, le lieutenant-colonel Bamba a plaidé non coupable. Il a cependant demandé pardon aux familles des victimes et à ses camarades.
Selon lui, c’est à tort qu’on l’accuse d’avoir joué un rôle dans l’arrestation de ses camarades après une manifestation.
À l’ouverture du procès, les mouvements d’étudiants ont salué la tenue du procès, 32 ans après les faits.
Selon le calendrier du tribunal qui doit juger d’autres dossiers, le verdict devra intervenir le mercredi 21 septembre.
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