Le terrorisme en Afrique, une « menace majeure » à la paix et à la sécurité internationales, dit l’Onu

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Le terrorisme en Afrique, une "menace majeure" à la paix et à la sécurité internationales, dit l'Onu

Africa-Press – Burkina Faso. Selon Antonio Guterres, la violence insensée et alimentée par la terreur à laquelle s’adonnent des groupes terroristes, a tué et blessé des milliers de personnes et beaucoup d’autres continuent de souffrir de l’impact plus large du terrorisme sur leurs vies et leurs moyens de subsistance.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a averti, le 10 novembre que l’intensification du terrorisme en Afrique représente une “menace majeure” pour la paix et la sécurité internationales.

Il a relevé que la violence insensée et alimentée par la terreur à laquelle s’adonnent ces groupes terroristes a tué et blessé des milliers de personnes et beaucoup d’autres continuent de souffrir de l’impact plus large du terrorisme sur leurs vies et leurs moyens de subsistance.

Au cours des deux dernières années, certaines des filiales les plus violentes de Daech* se sont développées, augmentant leur présence au Mali, au Burkina Faso et au Niger ainsi que vers le sud dans le golfe de Guinée, a-t-il indiqué lors de cette réunion sur le terrorisme en Afrique, organisée par le Ghana qui assume la présidence tournante du Conseil de sécurité pour le mois de novembre.

Il a en outre noté qu’au moment où les outils numériques propagent la haine et la désinformation, les terroristes et autres groupes criminels exploitent les tensions intercommunautaires et l’insécurité alimentaire déclenchées par le changement climatique, rappelant que dans le monde hyper-connecté d’aujourd’hui, la propagation du terrorisme en Afrique n’est “pas une préoccupation pour les seuls États membres africains”.

De l’urgence climatique aux conflits armés, en passant par la pauvreté et les inégalités, le cyberespace anarchique et la reprise inégale après la Covid-19, il a également souligné que le terrorisme converge avec d’autres menaces.

Pour une approche holistique et globale, le chef de l’Onu a cité le nouvel agenda pour la paix des Nations Unies. “Dans un contexte de polarisation croissante, cet agenda propose des moyens de faire face aux risques et de revitaliser notre système collectif de paix et de sécurité”, a-t-il conclu.

De son côté, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a attiré l’attention dans son exposé sur les dommages physiques et psychologiques quotidiens causés par le terrorisme et a rappelé que les réponses conventionnelles et les anciens modèles ne sont plus pertinents pour contrer l’évolution des menaces sur le terrain.

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