Africa-Press – Burkina Faso. Après quatre années et dix mois de service, le représentant de la FAO au Burkina Faso, Daouda Sau est en fin de mission. Il est aussi appelé à faire valoir ses droits à la retraite. Pour célébrer le travail abattu sous son mandat et lui souhaiter une paisible retraite, le personnel de la FAO a organisé en cet après-midi du 21 mars 2024, une cérémonie d’au-revoir.
C’est le 26 mai 2019 que Daouda Sau a officiellement pris fonction en tant que représentant de la FAO au Burkina Faso. Le 31 mars 2024, il sera en fin de mission. C’est donc en prélude à ce départ que la cérémonie a été organisée à son honneur. Elle a connu la présence de ses collaborateurs, de représentants du système des Nations unies, de membres du gouvernement ainsi que de sa famille et de la communauté bissau-guinéenne vivant au Burkina Faso.
Discours, témoignages, projection d’un film sur les activités menées sous le mandat de Daouda Sau et remise de présents, ont ponctué ladite cérémonie. De Daouda Sau, ses collaborateurs retiennent un représentant à l’écoute et perfectionniste, qui a œuvré à étoffer les équipes terrain, pour répondre aux nouvelles réalités des déplacements de population du fait de la crise sécuritaire. Ils saluent également ses efforts qui ont conduit à la mise en conformité des bureaux terrains, à l’acquisition de deux blindés pour des bureaux terrains, ainsi qu’à l’amélioration des rémunérations des personnels sur le terrain.
Selon le représentant du personnel, Ibrahim Patindé Alassane Ouédraogo, sous le leadership de Daouda Sau, la FAO s’est positionnée comme premier partenaire du gouvernement dans la mise en œuvre de l’initiative présidentielle « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour ». Aussi, plus de 50 millions de dollars ont pu être mobilisés au cours de son mandat, soit environ 60% des prévisions de mobilisation, en vue de la mise en œuvre du cadre de programmation pays 2017-2022.
A cela s’ajoute la contribution de la FAO à la résilience de plus de deux millions de personnes en risque de famine et de malnutrition dans les régions les plus touchées par le terrorisme. Toujours sous l’impulsion de Daouda Sau, la mise en œuvre de la modalité OPIM a permis de mettre à la disposition de la direction générale des productions végétales, un peu plus de cinq milliards de FCFA pour la mise en œuvre d’un projet d’envergure.
Ibrahim Ouédraogo, tout en remerciant Daouda Sau pour les résultats engrangés, s’est engagé, au nom du personnel, à consolider ces résultats et à travailler pour leur mise à l’échelle, tout en nourrissant l’espoir que le prochain représentant poursuive les interventions de la FAO avec le même dynamisme et l’esprit d’équipe insufflé par M. Sau.
Prenant la parole, Daouda Sau s’est dit heureux d’avoir pu accompagner le Burkina Faso sur le chemin de la résilience, à travers la formulation des politiques et l’assistance à environ deux millions de personnes en risque de famine. Il s’est félicité des différents acquis engrangés sous son mandat, avec l’accompagnement de toute l’équipe. C’est donc avec le sentiment d’avoir mené à bien sa mission qu’il quitte aujourd’hui la FAO, tout en nourrissant l’espoir que le Burkina Faso puisse venir à bout de la crise sécuritaire qu’il traverse actuellement.
Le personnel de la FAO, le Secrétariat permanent de la coordination des politiques agricoles ainsi que la coordination de l’initiative présidentielle « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour », ont offert des présents à Daouda Sau, tout en lui souhaitant plein succès dans sa nouvelle vie de retraité.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Burkina Faso, suivez Africa-Press
