Africa-Press – Burkina Faso. Le gouvernement a tenu un point de presse ce jeudi 1er juin 2023 à la salle de conférence du Service d’Information du Gouvernement (SIG). Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, s’est prononcé sur des sujets d’actualité notamment sur les questions d’apatridie ou de patriote. Il s’est aussi prononcé sur une prétendue ostracisation des journalistes.
« Malheureusement il y a des citoyens qui se plaisent à faire aujourd’hui le jeu de l’ennemi, je ne peux pas qualifier ces personnes d’apatrides ou de patriotes. Mais une chose est sûre, ils n’aiment pas leur pays », a répondu tout net Jean Emmanuel Ouédraogo sur la polémique faisant cas de Burkinabè que l’on qualifie d’apatrides et d’autres de patriotes.
« Nous avons aujourd’hui des actions de communication des groupes terroristes qui se diffusent sur les mêmes plateformes où nous sommes et il y a des gens qui sont leurs relais et semblent prendre plaisir quand on dit que le pays a subi des attaques, qu’on a subi des pertes que ce soit au sein des Forces de Défense et de Sécurité ou des civils. Je ne peux pas les qualifier d’apatrides, mais ils n’aiment pas leur pays », a laissé entendre le porte-parole du gouvernement.
«Je n’ai jamais ostracisé un journaliste ni une presse. Personne n’a jamais été ostracisé, mais il y en a qui arborent une posture de victimes », a lâché Jean Emmanuel Ouédraogo. Le porte-parole du gouvernement a renchéri en indiquant qu’aucun membre du gouvernement n’a eu à utiliser ces qualificatifs pour une personne.
L’opinion du ministre sur la question est claire : « aujourd’hui l’ensemble des citoyens doivent se mettre debout comme un seul homme pour soutenir l’action de reconquête de notre territoire. Cette reconquête du territoire national est l’option du salut pour nous tous individuellement pris et aussi collectivement ».
Pour terminer, il a demandé à ce que « tout le monde s’inscrive dans la dynamique de renforcer véritablement le moral, mais aussi l’engagement de nos unités combattantes sur le terrain », car selon Jean Emmanuel Ouédraogo, « s’ils vont au sacrifice suprême, c’est pour que les journalistes suivent leurs activités, c’est pour que les commerçants puissent exercer leurs activités, c’est pour que tous les corps de métier puissent exercer leurs activités »…
Hamadou OUEDRAOGO
Mireille ZONGO (stagiaire)
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Burkina Faso, suivez Africa-Press