Africa-Press – Burkina Faso. La 4e édition du prix en journalisme pour la paix et la cohésion sociale a été officiellement lancée ce jeudi 24 avril 2025 à Ouagadougou lors d’une conférence de presse. Cette quatrième édition placée sous le thème « Renforcement de la paix et de la cohésion sociale à travers la promotion de la résilience, du dialogue communautaire, et la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation », promet de mettre en lumière le rôle crucial des médias dans la promotion de la paix.
Le Prix du journalisme pour la paix et la cohésion sociale en est à sa quatrième édition, s’inscrivant toujours dans le cadre de l’initiative Paix au Sahel. L’Abbé Hermann Ouédraogo, secrétaire général de la commission épiscopale Justice et Paix du Burkina, a précisé l’objectif du prix afin de situer le contexte.
« À travers le Prix du Journalisme pour la Paix et la Cohésion Sociale (PJPCS), l’objectif du SPI est clair. Encourager et valoriser le travail de ceux qui, dans les médias, participent activement à la recherche de la paix et de la cohésion sociale et susciter davantage leur engagement et celui d’autres acteurs, pour des initiatives de paix et cohésion sociale, étant entendu que le travail des hommes et femmes de médias doit nous engager tous, où que nous soyons et quoi que nous fassions, à être des artisans, des acteurs de paix ».
Pour l’Abbé Hermann Ouédraogo, le choix du thème « Renforcement de la paix et de la cohésion sociale à travers la promotion de la résilience, du dialogue communautaire, et la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation » n’est pas anodin. Il témoigne, selon lui, d’une progression notable du prix, tant au niveau de l’engagement des journalistes que de son influence dans la société.
« Le thème retenu nous pousse à réfléchir collectivement sur les leviers d’une paix durable. La résilience, parce que nos communautés font preuve d’une capacité admirable à faire face à l’adversité et à développer des stratégies de relèvement, le dialogue communautaire, parce qu’il est le socle d’un vivre-ensemble harmonieux enfin la lutte contre l’extrémisme, parce qu’il nous faut opposer à la haine, une réponse fondée sur les valeurs d’éducation, de justice et de dignité humaine et d’amour », a-t-il expliqué.
Le Prix du journalisme pour la paix et la cohésion sociale est ouvert à tous les journalistes, quel que soit le média (radio, télévision, presse écrite ou en ligne) pour lequel ils travaillent. Concernant la radio et la télévision, les candidatures concernent les grands reportages, les dossiers ou les interviews, ne dépassant pas 26 minutes. Pour la presse écrite et en ligne, sont acceptés les reportages, les portraits et les interviews, dans un format de 5 pages maximum ou de 8000 signes maximum (illustrations comprises).
Les candidatures au Prix du journalisme pour la paix et la cohésion sociale sont réservées aux œuvres en langue française qui ont été diffusées ou publiées durant la période allant du 1er septembre 2024 au 20 mai 2025. Les trois premiers de chaque catégorie seront récompensés. En plus des prix officiels, des prix spéciaux seront attribués par l’ONG Oxfam Burkina et la commission nationale des droits humains (CNDH).
Le dossier de candidature est composé d’une fiche d’inscription dûment remplie par le candidat, d’une copie de l’œuvre en format PDF pour les productions de la presse écrite, sur clé USB ou un lien URL de téléchargement pour les productions radio et télévisuelles, d’un lien URL vers l’œuvre pour les productions de la presse en ligne.
Les candidatures sont recevables jusqu’au 23 mai 2025 à 00h par email [email protected] avec en copie [email protected] ou encore par dépôt physique sous plis fermé au Secrétariat Général de la Commission épiscopale Justice et Paix (CJP-Burkina) sis au Centre National Cardinal Paul Zoungrana.
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