Sud-ouest : Le président Ibrahim Traoré échange avec les forces vives de la région

Sud-ouest : Le président Ibrahim Traoré échange avec les forces vives de la région
Sud-ouest : Le président Ibrahim Traoré échange avec les forces vives de la région

Africa-Press – Burkina Faso. A la faveur de la pose de la première pierre du centre hospitalier universitaire de Gaoua, le président de la transition, chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a tenu un dialogue direct avec les forces vives de la région sur leurs préoccupations, afin de booster le développement de cette partie du pays aux nombreuses potentialités sous exploitées, notamment agricoles et minières.

L’occasion était attendue par les populations du Sud-ouest pour traduire leur soutien à la transition et exposer leurs préoccupations pour amorcer le développement de la région.

Les différentes composantes de la population (coutumiers, religieux, organisations de la société civile, personnes vivant avec un handicap, etc.) ont axé leurs interventions sur la valorisation du potentiel agricole de la région afin d’atteindre l’auto-suffisance alimentaire et une exploitation rationnelle des ressources minières, l’or surtout. Et tout cela avec des infrastructures routières en bon état pour faciliter les échanges commerciaux.

Au nombre des projets agricoles sollicités, figurent le pôle agricole dans la province du Noumbiel, l’accompagnement pour une valorisation des vastes étendues de bas-fonds aménagés pour la production de riz. Des réalisations qui pourront réduire la fuite des bras valides vers la Côte d’Ivoire et le Ghana.

Dans le secteur minier, la région regorge d’énormes gisements de minerais, surtout l’or, qui sont exploités, pour l’heure, de façon artisanale dans leur grande majorité. D’où le besoin de créer un cadre périodique d’échanges sur une bonne exploitation des ressources minières de la région, de l’avis du coordonnateur régional des OSC du Sud-ouest, Tiomanté Kambou.

Face à toutes ces préoccupations pour l’ancrage du développement de la région, le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a salué la pertinence des interventions sur des questions qu’il juge légitimes. Pour avoir rallié la ville de Gaoua par la route, « j’ai pu constater de moi-même l’énorme potentiel agricole de la région. La pluviométrie est bonne, voire l’une des plus élevée du pays, les terres également fertiles. De grandes superficies de bas-fonds qui peuvent servir pour la production de riz sont inexploitées, pourtant nous importons le riz en grande quantité. J’exhorte le département de l’agriculture à nous faire des propositions pour accompagner les jeunes dans la mise en valeur de ces terres. Il serait intéressant que les jeunes se mettent donc en coopératives pour bénéficier de tracteurs de labour ainsi que d’autres accompagnements ».

Quant au potentiel minier de la région du Sud-ouest, le chef de l’Etat se veut rassurant. « Pour mieux profiter de nos minerais, surtout l’or, et à de bons prix, nous conseillons aux orpailleurs de vendre leur or à la Société nationale des substances précieuses (SONASP), ce qui contribue au développement du pays. J’ai donc instruit la création d’un guichet de la SONASP au Sud-ouest le plus vite possible. Une gestion nationale de nos minerais serai profitable à tous », ajoute le capitaine Ibrahim Traoré.

D’énormes besoins restent à couvrir pour satisfaire les populations dans la région du Sud-ouest, comme dans plusieurs autres régions. Et pour y parvenir, il faudra créer des richesses en fonction des potentialités locales, reconnait le chef de l’Etat. « Ces préoccupations seront satisfaites de façon progressive, en fonction de la disponibilité des ressources. Aussi, il faut que les plus riches aident les pauvres à avoir un minimum, que chaque Burkinabè puisse manger à sa faim, c’est le plus important », ajoute le chef de l’Etat.

Il y a des motifs de satisfaction après ce dialogue direct avec les différentes composantes de la région du Sud-ouest, confie Dr Der Albert Francis Somé. « Après nos échanges, nous voyons que le président a une très claire vision du développement de notre pays et le retour de la paix est possible parce que nous voyons les choses bouger, d’où notre soutien à cette transition ».

Satisfecit également pour la coordinatrice régionale des femmes du Sud-ouest, Madeleine Da, pour avoir porté la voix des femmes sur leur usine de transformation d’huile de souchet dans le village de Tiankoura, qui est dans les oubliettes après la pose de sa première pierre depuis 2015. « Cette usine, si elle voit le jour, va aider les femmes à avoir de l’emploi, surtout les personnes déplacées qui sont majoritairement des femmes … ».

Cette visite du chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, se poursuit ce jeudi 30 novembre 2023 avec la pose de la première pierre du Centre hospitalier universitaire de Gaoua.

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