Tueries de Solhan : La région du Sahel exprime son dégoût à travers une marche pacifique

Tueries de Solhan : La région du Sahel exprime son dégoût à travers une marche pacifique
Tueries de Solhan : La région du Sahel exprime son dégoût à travers une marche pacifique

Africa-PressBurkina Faso. Suite aux tueries de Solhan, commune rurale de la province du Yagha, intervenues dans la nuit du 4 au 5 juin 2021, les forces vives de la région du Sahel ont exprimé leur ras-le-bol ce samedi 12 juin 2021 à travers une marche pacifique dans les artères de la ville de Dori, chef-lieu de la région.

La commune rurale de Solhan, dans la province du Yagha, a subi des attaques dans la nuit du 4 au 5 juin 2021. Plusieurs biens ont été détruits et 132 personnes sont tuées selon le bilan du gouvernement. Suite à cette tragédie, les forces vives de la région du Sahel ainsi que les associations et syndicats au Sahel ont exprimé leur mécontentement ce 12 juin 2021 à Dori à travers une marche pacifique.

Partis du rond-point Arba Diallo, les manifestants, munis de vuvuzelas, de pancartes, des banderoles sur lesquelles l’on pouvait lire “Solhan, la honte du gouvernement burkinabè” , “On ne confie pas la Défense nationale à un amateur”, ont exprimé leur ras-le-bol jusqu’au gouvernorat. Selon Abdoulaye Hoeffi Dicko, le coordonnateur, la marche pour la population du Sahel, c’est pour exprimer leur ras-le-bol par rapport au manque de sécurité dans la région.

Il soutient que tout le monde a suivi ce qui s’est passé à Solhan. Plus de 100 personnes sont assassinées dans la nuit sous couvre-feu, à quelques 14 kilomètres de Sebba, le chef-lieu de la province, où il y a toutes les forces de défense et de sécurité, selon lui. De son avis, l’attaque a duré de 2h du matin jusqu’à 5h sans riposte de la part des FDS. « Pour cela, nous sommes venus remettre une lettre au gouverneur du Sahel qui est adressée au président du Faso pour interpeller le gouvernement d’assurer la sécurité de la population. Parce que la population en a marre de mourir gratuitement. Nous en avons marre de nous faire égorger. Nous interpellons le gouvernement sur ses obligations », a dit Abdoulaye Hoeffi Dicko, indigné.

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