un chef local du GSIM neutralisé par l’armée

un chef local du GSIM neutralisé par l’armée
un chef local du GSIM neutralisé par l’armée

Africa-Press – Burkina Faso. Sadou Dicko, 40 ans, a été tué le 28 août par les Forces spéciales burkinabè, appuyées par l’armée de l’air, lors d’une offensive qui visait une base terroriste dans la localité de Soam, près de Matiacoali, à l’est du pays. C’est au cours des affrontements que cette figure locale du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, affilié à Al-Qaïda et à l’État islamique au Grand Sahara), a trouvé la mort. Cet homme originaire de Mourdeni avait débuté ses activités terroristes en 2019.

Multiples attaques
Selon une note des services de renseignements consultée par Jeune Afrique, il avait installé sa base sur une colline, à proximité de Soam. Sa zone d’action s’étendait jusqu’à Tanwalbougou. Cette fiche est accompagné d’un cliché montrant un homme sans vie, visiblement atteint de plusieurs balles et présenté comme Sadou Dicko. Son groupe est soupçonné par l’armée d’avoir perpétré plusieurs attaques visant les éléments des forces de défense et de sécurité, ainsi que les « volontaires pour la défense de la patrie » (VDP), dans le Gourma.

Ainsi, en avril 2021, un attentat avait visé, toujours dans l’est du Burkina Faso, des unités mixtes composées de ces volontaires et de gendarmes, et fait au moins 8 morts, dont trois parmi ces derniers. En deux ans, les hommes de Sadou Dicko ont également tué une dizaine de VDP dans la zone de Tanwalbougou. Le chef terroriste est également tenu pour responsable d’actes de vandalisme sur des infrastructures publiques et privées.

Le Burkina Faso est ciblé depuis 2015. Près de 700 éléments des forces de défense et de sécurité sont tombés dans le cadre de la lutte anti-terroriste. D’abord concentrées dans le nord du pays, limitrophe du Mali, les exactions attribuées à des groupes jihadistes, dont Ansarul Islam, dirigé aujourd’hui par Jafar Dicko – ennemi public numéro un – et le GSIM, ont touché la quasi-totalité des régions du pays, dont près de la moitié est hors du contrôle de l’État. Ces violences ont fait près de 2 millions de déplacés et environ 3 000 morts civils.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Burkina Faso, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here