Aziz Ki Prêt à Affronter Guardiola et City

Aziz Ki Prêt à Affronter Guardiola et City
Aziz Ki Prêt à Affronter Guardiola et City

Africa-Press – Burkina Faso. Fraîchement arrivé au Wydad Casablanca, l’international burkinabè Stéphane Aziz Ki va disputer son premier match officiel avec le club marocain face à Manchester City pour son entrée dans le Mondial des clubs mercredi 18 juin (16h TU). L’Étalon confie à RFI n’avoir aucune appréhension et veut profiter totalement de cette compétition pour saisir les opportunités qui vont s’offrir à lui.

Est-ce que vous êtes impatient de commencer ce Mondial des clubs?

Bien sûr, je suis surexcité en réalité, parce que c’est une première et pour moi, jouer cette compétition, surtout avec un club comme le Wydad, c’est une marque de progression. Donc, je suis motivé et impatient de commencer cette compétition.

Vous êtes un des « mercenaires » de ce Mondial des clubs, on peut dire, car vous venez juste de quitter les Young Africans en Tanzanie pour le Wydad pour participer à ce tournoi?

Oui, exactement ! C’est une bonne chose, même si je n’ai pas eu beaucoup de temps pour m’adapter à l’équipe et pour faire plus connaissance avec mes coéquipiers. Mais, ça me motive, car je suis venu apporter mes qualités au Wydad. Et ce n’est pas pour le temps d’un tournoi parce que j’ai signé pour deux années. Et même si tout va vite avec le foot, dans le bon comme dans le mauvais sens, je vais tout donner et on verra la suite.

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le Wydad? Disputer ce Mondial des clubs ou juste signer dans un grand club d’Afrique?

Pour être franc, c’est d’abord l’opportunité de jouer dans un grand club. Le Wydad sur un CV, cela ouvre plus de portes. Ce n’est pas le même standard que mon ex-club. Après, jouer la Coupe du monde des clubs, c’est une motivation supplémentaire, la cerise sur le gâteau, et cela offre d’autres opportunités pour moi. À 29 ans, c’est une chance de pouvoir participer à cette compétition, sachant qu’il y a le monde entier qui va regarder, et qu’il y a plein de clubs aussi qui vont regarder.

Ce Mondial des clubs arrive en fin de saison, les joueurs sont fatigués, il y a des risques de blessures, etc. Comment vous vivez cela?

C’est vrai qu’on est tous fatigués. La fatigue mentale aussi, c’est important. Je viens d’un club avec lequel je voyageais chaque deux ou trois jours pour disputer 90 minutes sur plusieurs différents terrains. Là, j’arrive dans un nouveau club, sans repos, pour aller disputer la Coupe du monde des clubs avec le décalage horaire en plus. Ce n’est pas évident. Mais, c’est une opportunité et je me sens prêt, motivé. Donc, je laisse la fatigue de côté. Je me prépare mentalement pour pouvoir bien jouer cette compétition.

Vous vous êtes bien préparé pour entamer cette compétition face à Manchester City pour votre premier match mercredi 18 juin?

Cela motive beaucoup quand on voit les adversaires dans notre poule (City, Juventus Turin, Al Ain FC). L’objectif, c’est de se faire plaisir. On va être franc: on va jouer contre les meilleures équipes du monde, il faudra jouer sans regret et vraiment profiter de tous ces trois matchs.

Vous allez jouer face à Erling Haaland, Pep Guardiola, face à un club historique d’Italie, la Juve, c’est quand même une folie quand on vient des Young Africans?

Oui, c’est vrai que c’est une folie, mais c’est le foot. Tout va vite et tout peut changer d’un moment à l’autre. C’est une folie, mais on travaille tous pour ça. Quand tu te réveilles le matin, tu vises le meilleur, avoir quelque chose de grand. Donc, si l’opportunité se présente, on dit: « Dieu merci ». On redescend sur terre et on fait ce qu’il y a à faire.

On va jouer sans regrets contre de grosses équipes. Après, je vais m’assoir et réaliser que j’ai joué contre City, Juventus, Al Ain. Personnellement, Pep Guardiola, c’est quelqu’un que j’ai suivi pendant longtemps parce que je suis un grand fan de Barcelone et de la philosophie de Guardiola. Je l’ai suivi également à City où il s’est bien adapté. Aujourd’hui, jouer contre lui et face à des joueurs comme Haaland, c’est quelque chose qui motive. On va juste se régaler.

Vous êtes aux États-Unis, vous en profitez pour prendre vos marques et revenir dans un an avec le Burkina pour la Coupe du monde?

Pour moi, c’est l’occasion de bien jouer et de prendre de la confiance pour aider le pays à franchir ce cap-là *. Parce qu’on a vraiment besoin de se qualifier au Mondial. Depuis des années, on se bat pour ça et on espère que cette année sera la bonne.

* Le Burkina est deuxième (12 points) de la poule A dominée par l’Égypte (16 points) dans les éliminatoires de la Coupe du monde de la zone Afrique.

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