Eliminatoires de la Coupe du monde : « Les Etalons peuvent aller battre l’Algérie sur ses installations », dixit Madi Panandétigri

Eliminatoires de la Coupe du monde : « Les Etalons peuvent aller battre l’Algérie sur ses installations », dixit Madi Panandétigri
Eliminatoires de la Coupe du monde : « Les Etalons peuvent aller battre l’Algérie sur ses installations », dixit Madi Panandétigri

Africa-PressBurkina Faso. Il fait partie des joueurs qui ont écrit l’histoire récente du football burkinabè. Reconverti en latéral gauche, Madi Panandétigri a tenu ce poste pendant plus d’une décennie au sein des Etalons. Après avoir mis fin à sa carrière, le natif de Ouahigouya a créé, avec Aziz Nikiema et Jonathan Pitroipa, deux ex-coéquipiers à l’équipe nationale, la société PNP consulting. Sous contrat avec le Ministère burkinabè des sports et loisirs, ils sont chargés de préparer le terrain pour les regroupements des Etalons. Dans cette interview, il parle de la société PNP, de son académie, de ses projets et des chances des Etalons dans cette course qualificative à la Coupe du monde.

: Après avoir mis fin à ta carrière, tu t’es reconverti dans l’organisation des matchs avec deux autres coéquipiers. Peux-tu nous en parler d’avantage ?

Mady Panandetigri : Effectivement. Avec Jonathan Pitroipa et Aziz Nikiema, nous avons créé une structure qui s’appelle PNP. Cette structure a pour but d’accompagner l’équipe nationale en matières logistiques (hôtels, terrains d’entrainement et transport).

Comment est née l’idée de créer cette structure ?

Aziz Nikiema et moi jouons ensemble depuis 2001. Nous sommes devenus des frères. Aziz et Jonathan se connaissent depuis très longtemps et moi, j’ai fait la connaissance de Pitroipa à l’équipe nationale. Nous sommes restés très amis et nous nous appelons presque tous les jours. A la fin de nos carrières, nous avons eu l’idée de participer au fonctionnement de l’équipe en offrant à nos jeunes frères un cadre idéal de préparation et de déroulement des matchs. C’est ainsi que l’idée est née. Nous avons alors fait la proposition au Ministre des sports et des loisirs qui a trouvé le projet intéressant. Il nous a donné l’occasion de le faire.

Comment fonctionne PNP ?

La structure est gérée par Jonathan Pitroipa mais Aziz et moi sommes des coactionnaires.

Comment préparez-vous les regroupements des Etalons ?

Lorsque la localité où le match va se jouer est connue, nous identifions les hôtels, les terrains et les moyens de transport. Nous le faisons des semaines avant le début du regroupement.

Quel retour avez-vous des actions que vous menez ?

C’est bien apprécié et c’est encourageant. Parce que les joueurs et le staff technique sont très satisfaits de loger et de travailler dans de bonnes conditions. Nous essayons, au fil du temps, de nous perfectionner.

On vous connait avec les Etalons, est-ce PNP pense à exporter ses services à d’autres équipes de la sous-région ?

Pour l’instant, nous travaillons uniquement avec les Etalons mais nous envisageons étendre nos activités à d’autres équipes. Nous y travaillons. En plus de PNP, Madi Panandétigri a créé une académie de football à Ouahigouya…

J’ai effectivement créé une académie de football à Ouahigouya qui est ma ville d’origine. C’est une manière pour moi de participer à la reconstruction du football dans cette localité. Ouahigouya a besoin d’une école de football et c’est important pour moi parce que ça me permet de rester dans le football et de contribuer à former des futurs Jonathan Pitroipa, des Panandétgiri…

Il existe déjà le Centre Naaba Kango à Ouahigouya. N’est-ce pas un peu trop ?

Ce n’est pas trop parce que Naaba Kango a sa manière de travailler, Panandétigri a aussi sa manière de travailler. D’une manière ou d’une autre, chacun de nous participe à la reconstruction du football dans la localité.

Les Etalons sont actuellement en course pour la Coupe du monde. On le sait tous, la route du Qatar passe aussi l’Algérie, penses-tu que le Burkina a toutes ses chances dans ces éliminatoires ?

Les matchs se suivent mais ne se ressemblent pas. L’équipe nigérienne a ses réalités, celle du Burkina a aussi les siennes. Le match aller entre le Burkina Faso et l’Algérie a été presqu’équitable. Pour le retour, nous avons toutes nos chances d’aller battre l’Algérie sur ses installations. Cela ne souffre pas de débats. Nous avons une équipe jeune qui compte des joueurs talentueux. Si tout le monde accompagne cette équipe, nous allons atteindre nos objectifs.

Quelles sont les perspectives de Madi Panandétigri ?

Je souhaite que les joueurs qui sortiront de mon académie fassent preuve de talents et de professionnalisme afin de vendre le nom de l’école. Ma deuxième ambition est, un jour, d’habiller l’équipe nationale avec la marque que j’ai créée qui s’appelle Amissa Sport. Ce sont là les projets qui me tiennent présentement à cœur. Jacques Théodore Balima

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