Fédération burkinabè de Floorball : Une assemblée générale pour marquer la rentrée sportive

Fédération burkinabè de Floorball : Une assemblée générale pour marquer la rentrée sportive
Fédération burkinabè de Floorball : Une assemblée générale pour marquer la rentrée sportive

Africa-Press – Burkina Faso. La Fédération burkinabè de floorball a tenu à Ouagadougou le 23 mars 2024 son assemblée générale (AG). Une AG qui marque en même temps la rentrée sportive de la saison 2023-2024. Le bureau exécutif fédéral conduit par son président Adama Koanda, a fait le point à l’assistance sur les activités de la saison 2022-2023, et jeté les bases sur celle de 2023-2024. Dans l’assistance composée de représentants de clubs, d’invités, on notait la présence de Kassim Yaméogo, de la Direction du sport de haut niveau pour le compte du ministère en charge des sports et des loisirs. Dans l’ensemble le bureau fédéral tire un satisfecit sur son bilan, avec cependant des difficultés.

La Fédération burkinabè de floorball (FBFL) a à peine six mois d’existence. Elle a été portée sur les fonts baptismaux le 16 septembre 2023. Jusqu’à la mise en place de la fédération nationale, le floorball était dirigé par un comité national provisoire de gestion. Des activités étaient déjà menées, et c’est le bilan à mi-parcours de la saison 2022-2023 que le bureau fédéral a dressé.

« En guise de bilan d’activités, nous notons deux principalement, les championnats nationaux séniors et U 17, qui ont eu lieu les 16 et 17 décembre 2023. Les finales des championnats nationaux se sont tenus au plateau de volley ball de l’ISSDH, avec 22 équipes venant de 12 clubs en hommes et dames, en provenance de quatre régions: le Plateau central, le Centre-ouest, le Sud-ouest et le Centre », a déclaré Adama Koanda, président de la Fédération burkinabè de floorball.

Il a poursuivi en faisant savoir que sur le plan international, la fédération a pu participer à l’assemblée générale de la Fédération internationale(IFF) qui s’est tenue à Singapour les 8-9 décembre 2023. Pour conclure le président trouve que les championnats nationaux se sont bien déroulés, et ils ont pu marquer leur existence sur le plan international. Ces objectifs ont été atteints certes, relève le président, mais avec beaucoup de difficultés, « La FBFL est une nouvelle née, elle n’est pas encore prise au même titre que les autres fédérations, pour l’instant elle ne bénéficie pas encore de tout le soutien dont elle a besoin, soutiens étatique et des sponsors, du fait qu’elle n’est pas encore bien connue », explique-t-il.

Sur le bilan financier, le président a fait savoir que les championnats nationaux ont coûté 981700F et le déplacement de Singapour 1 585 400F. Aux côtés des insuffisances de soutiens financiers, le bureau fédéral dit œuvrer à la vulgarisation de la discipline afin d’avoir des adeptes et des aides, il y a également la problématique du matériel de jeu qui coûte cher…A noter que le floorball est parmi les nouvelles disciplines créées par le ministère en charge des sports, elle se joue avec une crosse, une balle, à 5 joueurs et un gardien de but sur un terrain aux mêmes dimensions que le handball. A la suite du bilan moral et financier, le secrétaire général de la FBFL, Téwendé Nonguierma, a brossé à l’assistance, les perspectives, qui comprennent beaucoup d’activités pour terminer la saison 2023-2024, avec en ligne de mire les championnats nationaux et le renouvellement des structures dirigeantes du sport au Burkina.

Le bilan moral et financier a été adopté par acclamation par l’assemblée. Dans la partie des échanges, le problème de l’Association burkindi de floorball(ABF) s’est invitée, une aile dissidente dans le floorball. Là-dessus, le bureau fédéral est unanime, la fédération ne ferme pas la porte à l’ABF, mais il revient à elle de mettre de l’eau dans son vin, pour pouvoir intégrer la fédération pour qu’elles travaillent ensemble. Certaines personnes ont jugé l’attitude du ministère trop laxiste envers l’ABF. Sur ce point le représentant du ministère Kassim Yaméogo a réfuté catégoriquement cela, selon lui le ministère ne reconnaît que les fédérations nationales et il ne saurait travailler avec des structures parallèles.

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