Tokyo 2020 : «Les portes du professionnalisme sont en train de s’ouvrir à Paul Daumont» (Martin Sawadogo)

Tokyo 2020 : «Les portes du professionnalisme sont en train de s’ouvrir à Paul Daumont» (Martin Sawadogo)
Tokyo 2020 : «Les portes du professionnalisme sont en train de s’ouvrir à Paul Daumont» (Martin Sawadogo)

Africa-PressBurkina Faso. Le directeur technique de la Fédération burkinabè de cyclisme (FBC), Martin Sawadogo, a expliqué les raisons de l’abandon de Paul Daumont lors de la course en ligne des Jeux olympiques et son retrait de la course contre la montre par le règlement de la compétition. Pour lui, Paul Daumont a réalisé une « prestation honorable » à « saluer ».

Déception, incompréhension après l’abandon de Paul Daumont à 96 km pour des problèmes mécaniques aux Jeux olympiques de Tokyo. Certains Burkinabè n’ont pas compris cet abandon. Le directeur technique de la Fédération burkinabè de cyclisme (FBC) a clarifié les faits. Plutôt que de chercher un coupable, il faudrait plutôt saluer les performances du cycliste burkinabè, selon lui.

« Paul qui était au niveau des échappés a résisté au niveau du groupe des sept et a eu une panne au niveau des côtes (élévation). C’était une côte de près de 12 km. Il a eu un problème de dérailleur. On s’est déporté sur les lieux, nous avons trouvé qu’ils étaient même deux coureurs lâchés par l’échappée », poursuit Martin Sawadogo.

Paul Daumont éprouvait du mal à changer les vitesses, selon le directeur technique national. Selon lui, la qualité du vélo de Paul Daumont n’est pas à remettre en cause puisqu’il lui a été offert par le centre international de cyclisme.

« C’est un vélo de haute technologie », assure le directeur technique national. Par ailleurs, la fédération avait prévu un vélo de secours mais n’a pu se frayer un passage dans le long cortège pour apporter de l’aide au cycliste burkinabè. La panne est intervenue sur une route très rétrécie, où les concurrents roulaient à plus de 60 km/h. Les dépannages étaient également interdits à ce niveau pour préserver la sécurité des cyclistes.

Ainsi, c’est l’équipe de dépannage qui a pu offrir à Paul Daumont un vélo pour poursuivre la course, selon Martin Sawadogo. « Il a essayé et en ce moment le groupe est venu parce qu’il y avait une chasse et il y avait au moins 20 minutes de retard sur l’échappée. Ce n’est pas une histoire de retard ou de défaut de dépannage. Mais il faut reconnaitre que le rythme était très élevé. Il a même résisté jusqu’à 30 km ».

Paul Daumont a voulu terminer la course mais ayant déjà deux minutes de retard, le règlement de la compétition ne permettait plus au champion du Burkina Faso de poursuivre la course. Il lui fallait donc obligatoirement arrêter même si Paul Daumont souhaitait continuer.

Inscrit dans la course du contre la montre, des Burkinabè ont été frustrés en apprenant que le cycliste burkinabè ne participerait plus à la compétition. A ce sujet, Martin Sawadogo s’est expliqué : « Dans sa catégorie, il a été qualifié dans la zone des amateurs. Il est en train d’aborder la zone des amateurs.

Le comité nous a permis de l’inscrire aux deux épreuves et le comité nous a fait savoir qu’il ne pouvait participer qu’à une seule catégorie. Les autres étaient qualifiés par rapport à leurs classements UCI. Ce n’est pas par rapport aux résultats contre la montre ». Malgré tout, Martin Sawadogo garde espoir. Pour lui, “les portes du professionnalisme sont en train de s’ouvrir à Paul Daumont“.

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