
Africa-Press – Burkina Faso. Instaurer l’ordre et la discipline pour une Révolution progressiste et populaire au service de l’intérêt général, c’est le crédo des plus hautes autorités de notre pays. Dans cette perspective, des actions fortes ont été entreprises pour le respect du Code de la route et des gestes civiques dans l’espace publique. Ainsi, des jeunes coupables d’acrobaties sur la voie publique et de circulation à contre sens ont été gardés pendant plus d’une semaine
pour le nettoyage de l’espace du monument des Martyrs et des travaux publics dans la ville de Ouagadougou.
Depuis l’expression de la volonté affirmée des plus hautes autorités pour l’ordre et la discipline dans le sillage de la IIe édition des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, plusieurs burkinabè pris en flagrant délit de non-respect du Code la route et d’actes inciviques ont été soumis à des Travaux d’intérêt général. Devant la persistance des comportements condamnables sur la voie publique, les autorités vont durcir le ton. Un autre cap va être franchi dans la durée de temps consacré aux travaux d’intérêt général pour les inciviques de la circulation.
En effet, des jeunes coupables d’acrobaties sur la voie publique et de circulation à contre sens ont été gardés pendant plus d’une semaine pour le nettoyage de l’espace du monument des Martyrs et des travaux publics dans la ville. Après neuf jours passés dans les mains des Forces de l’ordre à faire des corvées de nettoyage des espaces publics et de participation à la pause des pavées, ce sont des jeunes qui semblent avoir appris la leçon qui s’engagent à être désormais des modèles en circulation.
Ahmed Maïga dit avoir été arrêté alors qu’il « cascadait » avec une moto. « Je suis ici depuis exactement neuf jours. On ne nous a pas torturés et on prend soin de nous. On nous a gardés pour les corvées et chaque jour, on vient nettoyer le monument des Martyrs. On ramasse les sachets ou on coupe les herbes. Parfois, on va fabriquer ou installer des pavées », a-t-il témoigné. M. Maïga appelle donc « ses frères » qui cascadent à moto d’arrêter de le faire parce qu’ils peuvent se blesser eux-mêmes ou d’autres usagers, ou encore perdre la vie. « On nous a vraiment sensibilisés et à mon tour, je sensibilise mes frères », a-t-il soutenu.
Livreur de son état, Abdoul Kader Kaboré, a pris un « sens interdit », alors qu’il devait livrer un téléphone au quartier Ouaga 2000. « Depuis qu’on m’a arrêté, chaque jour, on fait des travaux pour le développement du pays… Cela va faire neuf jours, en tant que commerçant, que je ne suis pas allé au marché. Cela m’a pénalisé parce que j’ai raté beaucoup de choses. Je sais que dans ce laps de temps, j’ai perdu entre 250 000 et 300 000 F CFA », a-t-il regretté. Il invite donc les Burkinabè à respecter le Code de la route pour le bien de tous. Seida Nessao a aussi été interpellé pour circulation à contre sens.
Estimant que cela peut causer des accidents mortels, il appelle ses « amis » et l’ensemble des Burkianbè à ne pas faire comme lui. La dynamique est ainsi enclenchée et les Burkinabè sont appelés à intégrer les valeurs de discipline et du respect de l’ordre dans les actes au quotidien non seulement pour leur propre bien et également pour l’avènement d’un nouveau Burkina Faso. La Rédaction
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