Une partie de la forêt de Yacouba Sawadogo dévorée par un incendie

Burkina Faso : Une partie de la forêt de Yacouba Sawadogo dévorée par un incendie
Burkina Faso : Une partie de la forêt de Yacouba Sawadogo dévorée par un incendie

Africa-PressBurkina Faso. Lookman Sawadogo, fils de Yacouba Sawadogo contacté par le samedi 26 décembre 2020, a confirmé l’incendie d’une partie de la forêt du vieux Yacouba Sawadogo, prix Nobel alternatif 2018. « C’est moins d’un hectare qui a pris feu », relate Lookman Sawadogo.

« C’était dans la nuit du 13 au 14 décembre 2020. Le 14 (décembre) matin, on est arrivé voir qu’il y a eu un incendie. On a regardé, mais on n’a pas pu identifier la personne. Comme il y a beaucoup de cordons pierreux dans la forêt, l’incendie n’est pas allé très loin. C’est moins d’un hectare qui a pris feu ».

C’est en ces termes que Lookman Sawadogo a expliqué le drame qui est survenu dans la forêt de Yacouba Sawadogo, prix Nobel alternatif 2018 et Champion de la terre 2020. Rappelons que Yacouba Sawadogo a réussi, par la technique du Zaï, à reboiser une quinzaine d’hectares dans la Région du Nord du Burkina Faso.

Selon le fils de Yacouba Sawadogo, après cet incendie, la Direction régionale de l’environnement de la région du Nord a été informée des faits. A écouter celui qui s’est confié à Burkina24, une main humaine derrière cet incendie n’est pas exclue.

Mais à l’endroit des autorités, Lookman Sawadogo appelle toujours à l’aide. « On leur demande s’ils peuvent venir nous sauver rapidement. Ces derniers temps, on est honoré, le pays est honoré côté environnement, mais on devrait protéger la forêt. La forêt n’est plus pour nous. C’est pour tout le monde ».

En rappel, le 7 décembre 2020, le ministre en charge de l’environnement, Nestor Batio Bassiere avait, au nom du gouvernement, promis la protection de la forêt de Yacouba Sawadogo. « Le gouvernement, à travers l’engagement du président du Faso, a décidé d’accompagner le vieux Sawadogo dans la protection de l’espace qui a été reboisé grâce à son action », avait déclaré Nestor Batio Bassiere. Maintenant, il s’agit de joindre la parole à l’acte pour définitivement protéger cette richesse nationale. Photo : Droits réservés (DR)

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