Africa-Press – Burkina Faso. À Ouagadougou, ce jeudi 12 juin 2025, Maurice Konaté, président de la délégation spéciale de Ouagadougou, a procédé à la pose de la première pierre du projet de construction du bâtiment administratif du marché de Waodg nab yaar, communément appelé 10 yaar. La durée des travaux est de 3 mois et d’un coût global de 16 millions de FCFA.
Après deux tentatives infructueuses en 2023 et 2024, le bâtiment administratif du marché de Waodg nab yaar pourra sortir de terre, cette fois-ci. La pose de la première pierre est intervenue ce jour. L’infrastructure abritera les bureaux des gestionnaires du marché ainsi que les services de sécurité.
« C’est un édifice qu’on devrait construire depuis longtemps mais compte tenu de certaines divergences entre la partie commune de Ouagadougou à travers l’agence de développement économique et urbain (ADEU), cela a retardé (les travaux ndlr) et a même provoqué beaucoup de désagréments parce que nous nous retrouvons même en justice face à des gens qui ont vandalisé la construction de cet édifice », a confié Maurice Konaté, PDS de Ouagadougou.
Selon Maurice Konaté, cette infrastructure permettra d’encadrer le marché. « Parce qu’en ces temps qui courent, vous savez que tout est question de sécurité. Il faut mettre la sécurité dans toutes nos actions, il faut mettre la discipline, il faut mettre l’ordre, il faut mettre l’assainissement devant tout ce que nous faisons », a-t-il interpellé.
Pour le président de la délégation spéciale, aujourd’hui, on ne devrait pas se faire des divergences pour un bien commun. « Si c’est pour un individu, on peut se poser beaucoup de questions. Un édifice qui est pour le public, je pense qu’il ne doit pas avoir de tergiversations », a-t-il relevé.
Nakom Naaba Sagha, chargé de mission représentant du ministre de la sécurité dit que le gouvernement a pris à bras-le-corps la réalisation de cette infrastructure.
“Tous les meneurs, tous les frondeurs n’ont qu’à s’assurer que nous prendrons les dispositions pour les traiter efficacement avec la dernière énergie. Deux c’est trop, il n’y aura pas deux fois”, a-t-il interpellé les commerçants qui s’opposaient à la réalisation de l’infrastructure.
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