Africa-Press – Burundi. Le 6ème congrès culturel panafricain s’est clôturé à Moroni le 27 septembre dernier. Cette rencontre qui a mobilisé plusieurs pays africains pour réfléchir sur l’art, la culture, le patrimoine et l’éducation pour le bien-être de l’Afrique, s’est achevée avec l’idée de mettre l’éducation au service de la culture afin d’enrichir l’identité du panafricanisme.
C’est dans cette logique que les participants des sessions ont obtenu de la part du ministre de l’éducation, Bacar Mvoulana l’engagement d’intégrer la culture dans notre système éducatif et nos programmes de recherche, vendredi dernier lors de la clôture du sixième congrès panafricain. « Je m’engage à poursuivre les efforts pour intégrer davantage la culture dans nos systèmes éducatifs et nos programmes de recherche. L’éducation reste, sans nul doute, le socle fondamental sur lequel repose l’avenir culturel, scientifique et économique de notre continent », avance-t-il en précisant que les résolutions et recommandations qui en ressortent « doivent désormais être traduites en action concrètes dans nos politiques publiques ».
Pendant trois jours d’échanges sur le renforcement du rôle de la culture dans le développement de l’Afrique, les sessions ont abouti à une consolidation de la culture pour l’identité panafricaine. La culture fait l’identité d’un pays ou d’une nation. En cas d’acculturation, le pays perd son identité. C’est dans ce sens que le ministre de l’éducation Bacar Mvoulana précise: « Durant ces jours de réflexion intense et de partage constructif, nous avons pu constater la diversité culturelle qui enrichit notre continent de manière inestimable. Ces échanges fructueux ont permis de poser des bases solides pour l’avenir de l’éducation, de la culture et de la recherche scientifique sur notre continent. Il est impératif de rappeler, à travers cette rencontre, que la culture joue un rôle déterminant dans la consolidation d’une identité panafricaine forte, capable de faire face aux défis actuels».
Cette rencontre qui a vu la participation de plusieurs pays africains devrait faire de la culture un levier majeur de transformation sociale et économique. « Ce congrès a été un parfait succès. L’organisation de ce sixième rendez-vous culturel panafricain a prouvé combien nos efforts peuvent aboutir à des résolutions efficaces. Notre détermination va apporter un changement fiable sur le plan culturel et va jouer également un rôle important sur l’éducation et l’avenir du continent », a déclaré Angela Martins directrice par intérim du développement social, de la culture et du sport.
Il faut retenir que le congrès suggère que les programmes d’enseignement instruisent aux enfants de l’Afrique son histoire et ses valeurs et traditions culturelles pour que chaque enfant puisse se réapproprier son espace culturel après son rejet des blancs en faveur de la leur. Rappelons que le panafricanisme est à la fois une vision sociale, économique, culturelle et politique d’émancipation des Africains et un mouvement qui vise à unifier les Africains du continent et de la diaspora africaine en une communauté africaine mondiale. Son principe est de faire en sorte que les peuples d’Afrique et de la diaspora puissent partager une histoire et une destinée commune et que leur progrès social, économique et politique soit lié à leur unité.
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