Afrique-La solution, la limitation de mandats présidentiels?

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Afrique-La solution, la limitation de mandats présidentiels?
Afrique-La solution, la limitation de mandats présidentiels?

Africa-Press – Burundi. Selon l’activiste togolais David Kpelly, la solution simple dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) aux problèmes de coups d’Etat reste la limitation de mandats présidentiels à deux deux “non renouvelables en aucun cas”.

“Si on me demandait de proposer une seule réforme, une seule, à faire aujourd’hui dans l’espace CEDEAO, je demanderais, sans hésiter, la limitation des mandats présidentiels à deux mandats de cinq ans, non renouvelables en aucun cas, même en cas de changement de constitution.

Parce que je considère que la majorité des problèmes politiques que nous avons aujourd’hui dans notre continent est liée à cette anarchie concernant les mandats présidentiels.

Je ne saurais donc, les amis, soutenir une quelconque influence de la Russie sur notre sous-région, la Russie où, depuis plus de vingt ans, un seul homme, Vladimir Poutine, joue au ping-pong avec la constitution, alignant les mandats présidentiels après les mandats présidentiels.

Oui. Je partage les combats de tous les régimes et peuples africains qui luttent pour sortir de la domination française et occidentale.

Oui, je partage les aspirations du régime malien de la transition qui fait valoir le droit du Mali de diversifier ses partenaires économiques, politiques et militaires.

Oui, j’ai applaudi et je réécoute en boucle le discours d’Abdoulaye Maïga, parce qu’il n’a été qu’une réponse logique au manque de respect répété des autorités françaises, ivoiriennes et nigériennes contre le Mali.

Mais non. Je ne m’associerai ni de près ni de loin à aucune propagande pro-russe dans notre sous-région. Parce que je me méfie de ce pays où le président se comporte avec la constitution comme le font les nôtres.

Il est temps, oui, que nous cherchions notre autonomie et notre respect vis-à-vis de la France qui jusqu’ici ne nous a que trop piétinés (même si dans beaucoup de cas nous l’avons cherché nous-mêmes).

Mais pas pour tomber sous les griffes de la Russie, qui, en termes de prédation, n’est qu’une France en plus vaste, en plus anarchique et en plus féroce.

L’Afrique est assez vaste, assez diversifiée, assez vieille et assez nantie pour se débrouiller sans un maître, qu’il soit français ou russe”.

David Kpelly

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