Est de la RDC : pour le Burundi, « la SADC doit réoccuper les anciennes positions de l’EAC tombées aux mains du M23 »

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Est de la RDC : pour le Burundi, « la SADC doit réoccuper les anciennes positions de l’EAC tombées aux mains du M23 »
Est de la RDC : pour le Burundi, « la SADC doit réoccuper les anciennes positions de l’EAC tombées aux mains du M23 »

Africa-Press – Burundi. Allié de la République démocratique du Congo (RDC), victime de l’agression rwandaise, le Burundi a exhorté mercredi la communauté internationale à être encore plus attentive aux « revendications légitimes » du gouvernement congolais, notamment en ce qui concerne le retrait des troupes rwandaises de son territoire et le cantonnement des rebelles du M23.

Dans sa déclaration faite devant le Conseil de sécurité de l’ONU, le représentant burundais a salué le déploiement de la force régionale de la SADC, « qui doit tout mettre en œuvre pour réoccuper les anciennes positions de la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est tombées aux mains du M23 ».

Face à la détérioration de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, le Burundi a mis en avant sa coopération sécuritaire bilatérale avec Kinshasa pour lutter contre les groupes terroristes « locaux et étrangers ».

Conflit rwando-burundais

Par ailleurs, le diplomate burundais a indiqué que les relations du Burundi avec ses voisins de la région sont « sur la bonne voie, avec une seule source de préoccupation: le Rwanda ». Dans ce contexte, il a appelé le Rwanda à livrer les « putschistes de 2015 » qui dirigent aujourd’hui le groupe criminel « RED-Tabara ».

« Le Rwanda a le choix entre de bonnes relations avec le Burundi ou le maintien de ces groupes criminels qui n’ont pas d’avenir politique sur le territoire rwandais », a-t-il souligné, exhortant Kigali à « opter pour un choix qui le mettra du bon côté de l’histoire ».

Le respect des engagements pris par les autorités rwandaises de remettre ce groupe de criminels actuellement hébergés à Kigali constituerait une contribution tangible à la lutte contre l’impunité dans la région, a-t-il déclaré.

Exprimant également son inquiétude face à la propagation du terrorisme dans la région, avec le risque que les Forces démocratiques alliées (ADF) se connectent à d’autres groupes terroristes au Sahel, au Moyen-Orient et dans le nord du Mozambique, il a souligné la nécessité de mettre un terme à cette situation.

Ainsi, a-t-il exhorté la communauté internationale à agir « avant qu’il ne soit trop tard ».

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