Le président burundais condamne l’attaque contre son contingent déployé en Somalie

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Le président burundais condamne l'attaque contre son contingent déployé en Somalie
Le président burundais condamne l'attaque contre son contingent déployé en Somalie

Africa-Press – Burundi. Le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a condamné énergiquement, mercredi, “l’attaque terroriste” contre une base de la Mission de transition de l’Union Africaine en Somalie (ATMIS) tenue par des soldats burundais.

« Il n’y a pas de mots assez forts pour condamner l’attaque terroriste contre le contingent burundais de l’AMTIS », a écrit le président Evariste Ndayishimiye, ce mercredi, sur son compte twitter.

« Je me joins à toute l’Afrique qui vient de perdre des fils et filles tombés sur le champ d’honneur pour consoler les familles durement éprouvées », a-t-il ajouté.

Cette réaction intervient après l’attaque, dans la matinée de mardi, d’une base de l’Union Africaine tenue par des militaires burundais, à El Baraf.

El Baraf est située à environ 150 km au nord-est de la capitale somalienne Mogadiscio et c’est un carrefour stratégique entre le nord et le centre de la Somalie, dans la région de la Moyenne-Shabelle. Elle avait été reprise par les troupes de l’Union africaine en 2016 après avoir été longtemps administrée par al-Shababs.

Le bilan de cette attaque n’est pas encore officiellement communiqué.

Le gouvernement somalien a, aussi, condamné cette attaque, via un communiqué et a demandé de l’aide internationale.

A son tour, le président de la Commission de l’UA a, Moussa Faki Mahamat, a condamné cette attaque et a lancé un appel à la communauté internationale pour « accroître son soutien aux services de sécurité somaliens et à la mission ATMIS » et «relever les défis sécuritaires » en Somalie.

Via son compte twitter, le Président de la Commission de l’UA a indiqué qu’il avait téléphoné au président burundais pour lui adresser ses condoléances.

Avec près de 5000 hommes, le Burundi est le deuxième pays contributeur aux troupes de l’ATMIS, dont les effectifs représentent près de 20 000 militaires, policiers et civils, issus de pays africains.

L’ATMIS a formellement remplacé la force de maintien de la paix africaine en Somalie (Amisom) avec un mandat prolongé fin mars dernier par le Conseil de sécurité des Nations Unies, jusqu’à fin 2024 pour stabiliser le pays face à l’insurrection d’al-Shabab.

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