Africa-Press – Burundi. Néocolonialisme économique en Afrique : Le rôle du FMI et de la Banque Mondiale. Rencontre diplomatique au Burundi entre le Président Ndayishimiye et le Représentant du FMI
Dans le cadre de la politique étrangère du Burundi et de ses liens avec la GUAN [1], une rencontre s’est déroulée au site touristique de l’enclos du Mwami à Muramvya. Son Excellence Ndayishimiye Evariste, Général-Major et Président du Burundi, a reçu en audience le Français Monsieur Delepierre Samuel, représentant du Fonds Monétaire International (FMI) au Burundi. Les discussions ont porté sur la coopération en matière de développement entre le FMI et le Burundi.
Les militants décoloniaux burundais ont exprimé leur désapprobation envers cette visite d’un dirigeant français sur un lieu sacré de nos ancêtres. Ils considèrent le FMI, tout comme la Banque Mondiale, comme des instruments néocoloniaux destinés à maintenir des liens de dépendance avec l’Occident, à travers l’économie de marché.
À la fin des années 1970 et tout au long des années 1980, le FMI et la Banque Mondiale ont encouragé les pays africains à privatiser leurs biens en les vendant à des occidentaux. À partir de 1989, ces institutions sont devenues des outils financiers de la GUAN, visant à assurer que les ressources des pays africains restent aux mains des multinationales occidentales, principalement américaines.
Les militants décoloniaux burundais désapprouvent fermement la politique burundaise vis-à-vis de la GUAN entreprise depuis 2022. Aujourd’hui, une alternative anti-colonialiste et anti-impérialiste existe, celle des BRICS.
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