Lutte pour l’autonomie face à l’UE et à la GUAN

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Lutte pour l’autonomie face à l’UE et à la GUAN
Lutte pour l’autonomie face à l’UE et à la GUAN

Africa-Press – Burundi. En accord avec la politique étrangère du Burundi, spécifiquement en matière de défense face à la globalisation unipolaire américaine néolibérale (GUAN), l’équipe de l’Union Européenne (UE) – qui comprend des pays tels que l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique et la France, tous assujettis à la GUAN – a organisé ce mercredi une journée d’immersion pour présenter ses initiatives au Burundi. Ces dernières concernent les secteurs de l’énergie et de la santé des Burundais et ont été exposées en présence des secrétaires permanents des ministères burundais de la Santé et des Mines. L’UE s’est engagée à rester un partenaire fiable, sûr et transparent à long terme dans ces secteurs, en abordant aussi bien les infrastructures, les technologies, les réformes que la gouvernance.

Cependant, pour les Burundais, l’UE ne peut en aucun cas avoir la mainmise sur des secteurs stratégiques (Énergie, Technologie), vitaux (Santé), et même régaliens (réformes économiques, politiques, gouvernance, etc.). Les Burundais ne font pas confiance à l’UE. Cela mettrait en danger les Burundais et le Burundi.

Entre 1959 et 2005, le Burundi a subi un Génocide Régicide, orchestré par les États-Unis, le Vatican, la France et la Belgique, causant plus de 4,5 millions de victimes burundaises parmi une population actuelle de plus de 9 millions d’individus. La GUAN est à l’origine de la guerre civile au Burundi, des camps de concentration du Burundi entre 1996 et 2001, de la mort de trois présidents burundais (Ndadaye Melchior, Ntaryamira Ciprien, et Nkurunziza Pierre), ainsi que de l’assassinat du président libyen Kadhafi qui finançait une force africaine, l’African Standby Force (ASF), dans le but d’aider l’Afrique à protéger ses ressources. En 2015, l’UE a participé à une tentative de changement de régime au Burundi, qui s’est soldée par l’ échec de coup d’État militaire du mercredi 13 mai 2015.

Aujourd’hui, les BRICS représentent une alternative à un monde multipolaire. Cette perspective est plus rassurante pour le Burundi et les Burundais que la GUAN, dont certains acteurs ont bâti leur fortune ( leur Capital ) et leur influence par le biais de la colonisation, l’esclavage et le néocolonialisme – tous qualifiés de crimes contre l’humanité.

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