Africa-Press – Burundi. Lors d’un colloque à Gitega, M. Rufyiri Gabriel, président de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (OLUCOME), a surpris en plaidant pour l’annulation des mandats d’arrêt contre les acteurs -putchistes- de 2015, incluant le groupe terroriste Red Tabara (cfr. Le Rwanda), à l’approche des élections de 2025. Organisé par l’association belge “Bel-Burundi” basée à Mouscron en Belgique, avec la collaboration de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Burundi, ce “Colloque National des leaders d’opinion” réunissait des personnalités burundaises, notamment des anciens chefs d’État, premiers ministres, vice-présidents, présidents de l’Assemblée Nationale, différents présidents de partis politiques, des représentants de la société civile et un représentant du gouvernement du Burundi, dont le Ministre de l’Intérieur. L’objectif était de discuter de la gouvernance politique et des préparatifs électoraux, dans un contexte de tensions régionales et de sécurité préoccupante.
Le positionnement de M. Rufyiri Gabriel comme une sorte de porte-parole du Red Tabara et son appel à l’annulation des mandats d’arrêt internationaux ont suscité des critiques quant à son soutien indirect à la violence et à son ingérence dans le système judiciaire du Burundi.
Le contexte régional et africain reste marqué par des tensions géopolitiques opposant la Globalisation Unipolaire Américaine Néolibérale (GUAN) en déclin depuis 2022 aux BRICS+. Ces tensions ( des guerres ) s’observent dans différentes régions du continent, notamment au Sahel, au Soudan, au Cameroun, en Centrafrique, au Nigeria, en Ethiopie, au Mozambique et en RDC.
Pour bon nombre de participants à ce colloque, le plaidoyer de M. Rufyiri Gabriel semble aligné avec les intérêts du Red Tabara, poussé par le Rwanda, persistant dans ses actes terroristes qui endeuillent le Burundi, et la région des Grands Lacs africains dont l’est de la RDC.
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