Revue de la presse régionale

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Revue de la presse régionale
Revue de la presse régionale

Africa-Press – Burundi. Au sommaire de cette revue de la presse consacrée à cette région :

Le leader du principal parti politique d’opposition au Burundi, Agathon Rwasa est rentré ce lundi 6 novembre d’une rencontre avec d’autres opposants de l’Afrique de l’Est et de l’Ouest. Objectif de ce grand rendez-vous : faire entendre leur voix et créer des synergies pour redynamiser la démocratie aujourd’hui embourbée un peu partout même au Burundi, selon cet opposant.

« Il n’y a pas de démocratie au Burundi. Et elle n’est pas pleinement vécue. Prise sous l’angle du pluralisme politique, elle existe. Mais, prise sous l’angle du dynamisme de ces partis, elle est au point mort parce qu’il n’y a que le parti au pouvoir, le Cndd-Fdd qui fait des réunions », accuse-t-il.

Selon lui, il faut que différentes instances africaines prennent conscience de la fragilité de nos démocraties. « Il est vrai qu’il y a certains opposants que se servent de la politique pour assouvir leurs propres intérêts mais il y en a d’autres qui se lancent dans la politique suite aux souffrances qu’endurent la population et pour répondre à leurs préoccupations ».

S’exprimant sur des centaines d’opposants qui se retrouvent contraints à l’exil, Agathon Rwasa se dit convaincu qu’il est difficile d’opérer des changements dans son pays étant à l’extérieur. « Il est primordial d’être tout près des populations afin de partager leurs souffrances. C’est en étant proche de ces gens que l’on peut savoir la nature de la contribution à apporter ».

Dans un appel lancé à tous les Africains, le leader du principal parti politique d’opposition au Burundi, leur demande de bannir l’exclusion et la haine qui ne mènent nulle part, afin de s’atteler à la construction d’une Afrique unie. « Que l’union de nos pays ne soit pas un slogan scandé du bout des lèvres au moment où fusent des querelles interminables. Que le pouvoir soit un instrument au service de toute la population ».

Signalons que la rencontre de Nairobi des opposants de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique de l’Ouest a fait suite de leur participation à la 77ème session de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples tenue à Arusha, en Tanzanie. Des partis d’opposition de la Tanzanie, du Kenya, de l’Ouganda, du Burundi, de la Gambie et du Sénégal étaient représentés.

A part Agathon Rwasa du Burundi, notons la présence de Kizza Besigye, l’opposant ougandais de même que Mme Yassine Fall, vice-présidente du parti Pastef du célèbre opposant sénégalais, Ousmane Sonko aujourd’hui en prison.

Ces opposants ont convenu d’unir leurs forces afin de lutter commune contre les dérives autoritaires observables sur tout le continent avec un espace politique verrouillé. Pour Agathon Rwasa, le président du principal parti politique d’opposition au Burundi, il faut que les droits politiques soient respectés.

Jusqu’à présent, écrit l’agence, africanews.com, l’Ouganda importait son carburant du Kenya, mais bientôt, les compagnies pétrolières devront s’approvisionner auprès d’une entreprise internationale. C’est ce qu’a annoncé cette semaine la ministre ougandaise de l’Énergie.

Désormais, c’est Vitol qui fournira la compagnie nationale ougandaise de pétrole, qui à son tour le vendra aux exploitants des stations-services. Selon les données de la banque centrale ougandaise, le pays a importé pour 1,6 milliard de dollars de produits pétroliers en 2022.

L’Ouganda étant enclavé, il importait 90 % de son carburant à travers des sociétés étrangères, ce qui l’exposait parfois à des ruptures d’approvisionnement et à un prix du carburant élevé ou fluctuant.

L’Afrique de l’Est dispose de moins d’1 % des réserves mondiales de pétrole, concentrées principalement dans trois pays : le Kenya, l’Ouganda et le Soudan du Sud. Les récentes découvertes de gisements en Ouganda font l’objet d’un vaste projet pétrolier par le géant Total.

Composé de plus de 400 puits de pétrole, il est source de controverse en raison de son possible impact sur l’environnement et violations de droits humains, la construction d’un oléoduc entre l’Ouganda et la Tanzanie est déjà en cours.

Selon le site d’information congosythese.com, c’’est samedi 4 novembre dans la capitale angolaise que s’est tenu le sommet des chefs d’État de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

L’objectif de cette réunion était de faire progresser les préparatifs pour le déploiement imminent de la force militaire en RDC, un sujet qui est à l’étude depuis le 8 mai dernier.

Selon plusieurs responsables congolais, le déploiement des troupes de la SADC en RDC pourrait se concrétiser dans les semaines à venir. Ils ont également indiqué que trois pays de la région se sont engagés à contribuer en troupes pour cette mission, il s’agit de l’Afrique du Sud, du Malawi et de la Tanzanie.

Ce sommet de samedi avait pour but de finaliser les derniers détails après de nombreuses réunions au niveau des chefs d’état-major et des ministres des pays membres de la SADC.

Selon l’agence de presse, minute.bf, le président rwandais, Paul Kagame a annoncé, le jeudi 2 novembre, lors du 23è sommet du Conseil mondial du tourisme à Kigali que le voyage des Africains au Rwanda n’est plus sous licence des visas.

« N’importe quel Africain peut désormais prendre l’avion pour le Rwanda sans avoir à payer pour entrer dans notre pays », a-t-il déclaré lors de ce 23è Sommet Conseil mondial du tourisme. Cette politique, selon ses explications, vise à favoriser la libre circulation des Africains dans leur propre espace et à encourager le commerce à travers le continent africain.

De plus, le président Kagame a souligné le potentiel de l’Afrique en tant que « destination touristique unifiée » pour un continent où 60 % des touristes proviennent encore de l’extérieur, selon les données de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique.

Une fois mise en œuvre, cette mesure fera du Rwanda le quatrième pays africain à supprimer les restrictions de voyage pour les Africains, rejoignant ainsi la Gambie, le Bénin et les Seychelles.

Il faut noter que le président kényan William Ruto avait également déclaré que les Africains n’auront plus besoin de visa pour voyager au Kenya à compter de 2024.

En visite au Kenya, Charles III et Camilla ont troqué leur carrosse royal contre un tuk-tuk. C’est ce modeste moyen de locomotion que ce couple royal a choisi pour se rendre à l’aéroport de Mombasa.

Au terme de leur voyage ce vendredi 3 novembre, ils ont fait sensation à bord d’un tuk-tuk sous la pluie : « Nous pourrions peut-être utiliser ce tuk-tuk pour nous rendre à l’aéroport », a lancé le roi avec une certaine malice devant ce tricycle véhicule électrique capable de faire des pointes à 60km/h. Quant à savoir si la famille royale utilisera désormais ce moyen de transport dans les rues de Londres, c’est une autre histoire, commente le site d’information people, closermag.fr.

Signalons que le 31 octobre dernier marquait le premier jour de leur u voyage au Kenya. La visite officielle a commencé par un dîner organisé en honneur du couple par le président kényan William Ruto. Lors de sa première allocution, le monarque a évoqué le passé colonialiste du Royaume-Uni, notamment les « actes de violence odieux et injustifiables […] commis contre des Kenyans alors qu’ils menaient […] une lutte douloureuse pour l’indépendance et la souveraineté ». Cette première visite d’État avait donc vocation, pour lui, à « démontrer la force de l’amitié », mettre en évidence « les relations chaleureuses » et « les ambitions partagées » entre les deux pays.

Le lendemain, Camilla rendait visite à un sanctuaire de Nairobi géré par une organisation caritative. De son côté, Charles III remettait des médailles à un vétéran de 117 ans pour récompenser ses faits d’armes dans les rangs de l’armée britannique.

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