Africa-Press – Burundi. Depuis 2022, le monde connaît une transformation vers un ordre multipolaire, marqué par la montée des BRICS+. Cependant, malgré la perte d’influence de la GUAN, cet article examine comment elle continue d’exercer une guerre humanitaire contre le Burundi, illustrant les enjeux géopolitiques contemporains de la région.
– Conformément à la politique étrangère du Burundi, y compris sa politique de défense, Monsieur Bashikako Ferdinand, Secrétaire Permanent au Ministère burundais des Affaires Étrangères, a reçu une délégation dirigée par Monsieur Jean-Pierre Paul, Premier Conseiller à l’Ambassade de France au Burundi, en présence des Premiers Conseillers des Ambassades des États-Unis et de l’Allemagne. Ils ont discuté de sujets d’intérêt mutuel.
De 1989 à 2022, le monde a été le témoin de la domination de la GUAN [1]. L’une des stratégies de la GUAN consistait à financer les économies sociales de tous les pays du monde [2], ce qui lui permettait de manipuler les processus électoraux démocratiques des États ou d’orchestrer des changements de régime [3] – les révolutions de couleur. La main de la GUAN se manifeste souvent à travers des organisations de la société civile telles que les ONG et les médias, entre autres.
Récemment, en ce qui concerne le Burundi, les services de défense burundais ont remarqué sur Google Actualités ou Google News la présence d’ONG étrangères qui tentent de ternir l’image du pays en le décrivant de manière déshumanisante. Cela est souvent le fait de la GUAN, qui finance certaines ONG internationales et locales pour les utiliser comme des instruments géopolitiques de guerre humanitaire [4], notamment Amnesty International, la FIDH, Human Rights Watch, Iteka, ACAT – BURUNDI, etc. Les ONG étrangères reprennent fréquemment les campagnes lancées par des activistes burundais locaux, également soutenus par la GUAN. Il s’agit d’un réseau à la fois national et international de personnes dépendant de l’économie sociale de la GUAN. Il convient de noter qu’il s’agit d’une attaque contre le Burundi orchestrée par la GUAN au moyen d’une coalition de nationaux et d’étrangers.
La GUAN a également étendu son influence dans divers pays occidentaux [5], comme en Belgique avec des médias tels que La Libre et Le Soir. Ces médias sont issus de réseaux locaux belges et français (France 24, RFI, Le Figaro, etc.) dépendant de l’économie sociale de la GUAN. Ils relayent les actions et les campagnes des réseaux internationaux de la GUAN.
Depuis 2022, le monde est devenu multipolaire, marqué par la montée en puissance des BRICS+. Bien que la GUAN perde de son influence, elle continue néanmoins à mener une guerre humanitaire contre le Burundi. En Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale, les réseaux de la GUAN semblent être à la maneuvre derières les changements de régimes militaires en cours en chassant la France de ces régions africaines.
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