Africa-Press – Burundi. En accord avec la politique judiciaire burundaise, le Collectif des survivants et victimes du génocide de 1972 contre les Hutus au Burundi exprime par communiqué son indignation devant le rejet du Comité des droits de l’homme de l’ONU de permettre à la délégation burundaise d’examiner les droits civils et politiques, notamment la réhabilitation des victimes. Malgré cela, le Comité persiste dans son examen périodique en présence d’activistes liés à l’ancienne dictature militaire burundaise qui a sévit entre 1966 et 2003, accusés de se présenter faussement comme défenseurs des droits de l’homme selon la ministre Sabushimike Imelda , leader de la délégation.
Le Collectif des survivants et victimes du génocide de 1972 contre les Hutus au Burundi exprime sa profonde tristesse face à la déclaration discriminatoire récente de certaines organisations burundaises négationnistes. Cette déclaration, survenue après les rencontres de la Commission Vérité et Réconciliation à Bruxelles , nie le génocide de 1972-73 commis par le gouvernement Micombero sous la dictature militaire burundaise.
Les organisations négationnistes persistent à demander l’impunité pour les responsables du génocide de 1972 au Burundi, refusant toute forme de jugement. Seuls les Burundais ayant des liens ou de la sympathie envers les coupables soutiennent cette impunité. Les familles endeuillées et les victimes attendent depuis plus de 50 ans que justice soit rendue et entament leur processus de reconstruction. Les réfugiés aspirent à un retour paisible sur leur terre ancestrale. Ce génocide a été perpétré par la dictature militaire burundais sous Micombero, qui a renversé Ingoma y’Uburundi, l’état traditionnel des Barundi, en 1966.
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