Africa-Press – Burundi. Certaines activités, surtout professionnelles, induisent des postures ou des mouvements qui sollicitent excessivement certaines parties du corps et sont à même de déclencher des troubles musculo-squelettiques (TMS). En constante augmentation, les TMS sont la cause majeure des arrêts de travail dans le cadre des maladies professionnelles. Ils affectent les articulations, les muscles, les nerfs et les tendons et se manifestent par des douleurs et une difficulté à exercer le mouvement requis: répétition d’un même geste, port de charges, torsion, flexion ou extension d’une partie du corps.
Main et épaule sont le plus souvent affectées
On pense d’emblée à la lombalgie, mais c’est la main qui est le plus souvent affectée (syndrome du canal carpien), suivie de près par l’épaule (syndrome de la coiffe des rotateurs), qui souffre particulièrement lors des gestes effectués avec les bras en hauteur. Les coudes sont également mis à mal lors de mouvements des bras répétés et intensifs (épicondylite).
Si la douleur est le premier symptôme qui doit alerter, le second stade de la maladie correspond à une installation de l’inflammation, se traduisant par une perte de mobilité ou de force et par la fonte musculaire. La prise en charge médicale est alors nécessaire, au risque que le TMS s’aggrave pour devenir chronique, la difficulté à accomplir une tâche se transformant dès lors en incapacité totale.
S’échauffer, s’étirer, faire des pauses, alterner les activités
Afin de prévenir les TMS, il est tout d’abord recommandé d’adopter une position qui ne contraigne pas les muscles sollicités: on évite donc, si possible, de se contorsionner, on peut aussi s’échauffer et s’étirer, faire des pauses ou alterner les activités. L’employeur a également tout intérêt à adapter l’environnement de travail, comme l’éclairage, la température ou les équipements de protection.
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