l’AFPE veut résorber la question du chômage des jeunes

13
l’AFPE veut résorber la question du chômage des jeunes
l’AFPE veut résorber la question du chômage des jeunes

Africa-Press – CentrAfricaine. L’Agence Centrafricaine pour la Formation Professionnelle et de l’Emploi (ACFPE), veut résorber la question du chômage des jeunes en Centrafrique. Cette agence de formation a lancé depuis la semaine dernière un avis de formation, pour 600 apprentis sur 14 divers métiers, à l’intention des jeunes Centrafricains.

Après les multiples crises militaro-politiques survenues dans le pays, plusieurs jeunes sont restés sans emploi et d’autres sont en quête d’une nouvelle activité. Une situation qui rend aujourd’hui difficile les conditions de vie des plusieurs jeunes. Pour faire face à ce problème qui freine l’épanouissement de la jeunesse, l’ACFPE à travers le projet d’appui au développement de l’apprentissage, a lancé depuis la semaine dernière, un avis de formation de 600 jeunes pour plusieurs métiers entre autres, la maçonnerie, la menuiserie, la sérigraphie, la soudure, la formation en coiffure homme et femme, la réparation des groupes électrogènes et tant d’autres encore.

A en croire Jean Pierre Douzima, Directeur de formation à l’ACFPE, ce projet concerne les jeunes désœuvrés et ceux-là qui ont abandonnés les études. Ceci afin de permettre leur réinsertion dans la société. « Nous avons initié ce projet pour les jeunes des huit arrondissements de la ville de Bangui ainsi des communes de Bimbo et Bégoua dans l’objectif de favoriser leur réinsertion sociale et professionnelle.» a-t-il- déploré

Toutefois, les jeunes des provinces sont aussi les plus touchés par les récurrentes crises. Pour éviter qu’ils soient manipulés par la politique et voir leur avenir désorienté, le Directeur de formation Jean Pierre Douzima a de même ajouté que cette formation prend également en compte les jeunes dans les provinces où on trouve une représentation de l’ACFPE « C’est une formation qui concerne l’ensemble du territoire centrafricain. Du moins les zones qui sont sécurisées et pour la plupart les zones de représentation de l’ACFPE comme à Mbaïki dans la Lobaye, Berbérati dans Mambéré-Kadéï, Nola dans la Sangha-Mbaéré, Bouar dans la Nana-Mambéré, dans l’Ouham à Bossangoa et Sibut dans la Kémo. Donc nous avons réservé tant de places pour les jeunes des provinces» a-t-il ajouté.

Il faut dire qu’après la formation l’ACFPE préconise un accompagnement pour ces jeunes afin de les permettre de créer leur propre entreprise en formant encore d’autres gens et de se prendre en charge eux même.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la CentrAfricaine, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here