Africa-Press – CentrAfricaine. La suspension des financements USAID par l’administration américaine inquiète Martin Ziguélé, député de Bocaranga 3, qui alerte sur ses conséquences pour la population centrafricaine. (23 mots)
La décision de l’administration Trump, en 2025, de suspendre les financements de l’USAID a fortement agité la République centrafricaine (RCA), un pays encore fragile après des années de crises. Martin Ziguélé, député de Bocaranga 3 et membre de la Commission finance à l’Assemblée nationale, s’est exprimé sur Guira FM pour partager ses préoccupations. Selon lui, cette mesure menace directement les conditions de vie de nombreux Centrafricains, en particulier dans un pays où l’aide internationale joue un rôle central pour répondre aux besoins de base.
Dans son intervention, Martin Ziguélé insiste sur l’importance des programmes soutenus par l’USAID, qui touchent des secteurs comme la santé, l’éducation et l’alimentation. « Si aujourd’hui ces ONG arrêtent leurs actions, ça sera vraiment désavantageux pour la République centrafricaine », relaie un citoyen interrogé, écho des inquiétudes du député Martin Ziguelé. Ces organisations financent des cliniques, des écoles et des distributions alimentaires, comblant les lacunes d’un État aux ressources limitées. La fin de ces fonds risque de freiner des progrès déjà fragiles, notamment dans les régions reculées comme Bocaranga, que Ziguélé représente.
Le député Martin Ziguelé, fort de son expérience à l’Assemblée, pointe du doigt les répercussions économiques. Les ONG internationales, soutenues par l’USAID, créent des emplois pour des milliers de Centrafricains, surtout des jeunes. Un habitant explique sur Guira FM: « Grâce à ce boulot, les peuples centrafricains s’avancent mieux dans ce qu’ils ont fait. » La suspension des financements pourrait entraîner des licenciements massifs, aggravant le chômage dans un pays où les opportunités sont rares. Ziguélé, conscient de ces enjeux, appelle à une réflexion sur la manière de compenser ce vide.
Mais l’analyse de Martin Ziguélé va au-delà de la simple perte d’aide. Il souligne que la RCA doit repenser sa dépendance à l’égard des financements étrangers. Le pays, riche en ressources comme l’or ou le diamant, pourrait investir dans son agriculture ou son infrastructure pour réduire cette vulnérabilité. Pourtant, la corruption et la mauvaise gestion freinent ces ambitions. Le député, en tant que membre de la Commission finance, sait que les fonds publics sont souvent mal utilisés, un problème qui empêche l’État de prendre le relais des ONG.
Martin Ziguélé ne se contente pas de déplorer la situation. Il voit dans cette crise une opportunité pour la RCA de renforcer ses institutions. « Nous traversons vraiment des moments de crise qui impactent encore notre pays », note un citoyen sur Guira FM, reflétant un sentiment partagé. Le député insiste pour que le gouvernement agisse, en mobilisant des partenaires comme l’Union européenne ou en luttant contre les détournements. Sa voix, celle d’un élu ancré dans les réalités de sa circonscription, porte un message clair: la RCA doit se prendre en main pour ne pas sombrer face à ce nouveau défi….
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