Africa-Press – CentrAfricaine. Avec la saison sèche qui démarre, la situation s’annonce difficile pour la population civile dans les arrières pays. Les hostilités vont probablement reprendre dans les prochains jours. Alors qu’on signale il y a deux semaines la présence massive des rebelles lourdement armés venus du Soudan et du Tchad dans les préfectures de la Vakaga, Bamingui-Bangoran et la Haute-Kotto, un autre groupe des rebelles lourdement armés est signalé dans le Nord-ouest, particulièrement dans la préfecture de la Nana-Mambéré, paniquant la population qui a du se retrancher dans la brousse.
Présence massive des rebelles signalée dans la Nana-Mambéré
Lundi 14 novembre 2022, à 5 kilomètres de Niem, dans la préfecture de la Nana-Mambéré, une colonne des rebelles du mouvement 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation), membre de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) ont été aperçues par des passants. La nouvelle de leur présence dans la localité a troublé les habitants de Niem qui se sont enfuis pour regagner la brousse, laissant la ville aux animaux domestiques. Selon la population, ces rebelles avaient un objectif, mener une opération d’attaque contre les soldats de l’armée nationale dans la ville.
Quelques heures plus tard, toujours dans la préfecture de la Nana-Mambéré, proche de la ville de Baoro, une autre colonne des rebelles de 3R est aperçue , paniquant également la population civile.
On ignore la destination de ces rebelles, mais tout porte à croire qu’ils voudraient réoccuper leurs positions d’avant la contre-offensive de l’armée nationale et de ses alliés rwandais et russes en janvier 2021.
Pour l’heure, ni dans la Vakaga, ni dans la Bamingui-Bangoran, ni dans la Haute-Kotto ou encore dans la Nana-Mambéré, aucune détonation d’armes n’est entendue. Il n’y a aucun affrontement qui est signalé dans ces localités.
La Source: Corbeau News Centrafrique
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