Africa-Press – CentrAfricaine. L’annonce prochaine de l’organisation d’un référendum constitutionnel risque d’accroître les tensions politique déjà vives dans le pays. Selon un cadre influent du parti au pouvoir, les cœurs unis, le chef de l’État, le professeur Faustin Archange Touadera, devrait, solennellement, profiter du prochain dialogue Républicain pour annoncer la modification constitutionnelle comme une recommandation issue de cette assise. Malheureusement, les partis politiques membres de la coalition de l’opposition démocratique (COD-2020), le parti MLPC dirigé par le député Martin Ziguélé, la PATRIE de Monsieur Crépin Mboli-Goumba, après l’annonce du Président de l’assemblée nationale Simplice Mathieu Sarandji de ressusciter la demande de la levée de l’immunité parlementaire des leaders de l’opposition, ont annoncé leur retrait de leurs représentants du comité d’organisation du Dialogue républicain. Ce qui semble fragiliser la position du pouvoir qui voudrait faire le jeu avec une stratégie de noyade de l’opposition. Mais le chef de l’État, toujours déterminé à aller jusqu’au bout de ses rêves, a réuni les cadres restreints de son parti pour décider autrement : un nouveau référendum constitutionnel sera organisé en même temps que les municipales en 2022 – 2023.
Le chef de l’État, avec ses conseillers russes, pense qu’ils mènent actuellement une meilleure stratégie pour fragiliser l’opposition démocratique et enfin avoir le boulevard libre. Mais pour les Centrafricains, ils sont actuellement en train de basculer le pays sur une mauvaise pente.
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