Grève des gardiens à l’Université de Bangui : une mobilisation pour de meilleures conditions salariales

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Grève des gardiens à l’Université de Bangui : une mobilisation pour de meilleures conditions salariales
Grève des gardiens à l’Université de Bangui : une mobilisation pour de meilleures conditions salariales

Africa-Press – CentrAfricaine. Les gardiens de jour et de nuit de l’Université de Bangui ont entamé une grève pour exiger une augmentation de leur salaire. Selon les informations recueillies par la rédaction du CNC, aucun gardien ne s’est présenté à son poste dans les différentes facultés de l’établissement depuis 48 heures, paralysant ainsi la sécurisation des locaux.

En effet, les gardiens perçoivent actuellement un salaire mensuel de 37 000 FCFA, un montant jugé insuffisant face aux responsabilités qui leur incombent et aux défis économiques actuels. Cette mobilisation vise à attirer l’attention des autorités sur leurs conditions de travail et à obtenir une revalorisation salariale.

Face à cette situation, l’équipe du rectorat a réagi en dépêchant, depuis deux jours, une équipe de la Compagnie Nationale de Sécurité (CNS) pour assurer la surveillance des infrastructures de l’université. Cette mesure vise à garantir la protection des locaux en l’absence des gardiens.

Cette grève intervient dans un contexte économique particulièrement difficile pour la population centrafricaine, caractérisé par une inflation galopante et une hausse vertigineuse des prix sur les marchés. Les coûts du logement, des transports, des produits de première nécessité et les taxes diverses pèsent lourdement sur les ménages.

Pour un père de famille, par exemple, payer un loyer de 20 000 FCFA par mois laisse à peine 17 000 FCFA pour couvrir l’alimentation, les frais de scolarité des enfants, les soins médicaux et les déplacements. Dans ces conditions, joindre les deux bouts devient un défi quotidien, rendant la demande d’augmentation salariale des gardiens légitime et urgente.

Pour l’heure, aucune information n’a été communiquée sur d’éventuelles négociations ou sur la durée du mouvement. Les étudiants et le personnel de l’université restent en attente d’une résolution rapide pour un retour à la normale

Source: corbeaunews

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