Africa-Press – Comores. Le ministère de la santé en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) organise du 22 au 25 avril, un atelier de formation sur l’initiative intelligence épidémique à partir de sources ouvertes. Cette initiative s’inscrit pleinement dans les exigences du Règlement Sanitaire International (RSI 2005) et contribue au renforcement des capacités de surveillance, notamment la détection rapide des menaces sanitaires.
Pour mieux se préparer à identifier les épidémies et menaces sanitaires à partir de sources ouvertes, le ministère de la santé en partenariat avec l’OMS Comores, a réuni des jeunes dans un atelier de formation sur l’initiative intelligence épidémique à partir de sources ouvertes. Cette initiative s’inscrit dans les exigences du Règlement Sanitaire International (RSI 2005) et contribue au renforcement des capacités de surveillance, notamment la détection rapide des menaces sanitaires. Le but de cette formation de 4 jours est de renforcer les capacités des agents de surveillance à l’utilisation du système EIOS, selon l’approche One Health, afin de soutenir la surveillance basée sur les événements et améliorer la détection rapide des menaces sanitaires. « Nous remercions le ministère de la Santé pour avoir organisé cet atelier, reconnaissant ainsi l’importance de la modernisation des systèmes de surveillance tels que la SIMR, le DHIS2, la surveillance communautaire et celle aux points d’entrée. Dans un contexte mondial marqué par l’émergence croissante et imprévisible des épidémies et autres urgences sanitaires, la rapidité de détection et de réponse est essentielle pour la sécurité sanitaire des populations », avance Dr Ahamada Msa Mliva, représentant l’OMS au nom du Dr Triphonie Nkurunziza, Représentante de l’OMS auprès de l’Union des Comores.
Et de poursuivre, « l’Initiative d’Intelligence Épidémique à partir de Sources Ouvertes (EIOS), pilotée par l’OMS en collaboration avec plusieurs partenaires techniques et institutionnels, répond à ce besoin en permettant la détection précoce, la vérification, l’évaluation de risque et le suivi des événements de santé publique à partir de sources d’information accessibles au public et grâce aux progrès de la technologie, notamment l’intelligence artificielle ». Selon lui, depuis son lancement en 2017, l’EIOS joue un rôle central dans la prévention et la gestion des épidémies grâce à l’analyse des données en sources ouvertes. Cet outil contribue à détecter rapidement les signaux d’épidémies, à évaluer les risques sanitaires et à soutenir les décisions stratégiques en santé publique.
« Le but de cette formation est de renforcer les capacités des agents de la surveillance à l’utilisation du système EIOS, selon l’approche One Health, afin de soutenir la surveillance basée sur les événements et améliorer la détection rapide des menaces sanitaires. Vous allez ainsi comprendre le positionnement d’EIOS dans le système de surveillance nationale et maîtriser les principales fonctionnalités de la plateforme EIOS », a-t-il précisé. Et enfin, il a remercié le ministère de la Santé pour la tenue de cette formation ainsi que pour l’adoption et l’appropriation du système EIOS en Union des Comores qui va permettre au pays de détecter plus tôt les menaces sanitaires et d’y répondre efficacement, afin de minimiser leur impact sur la vie et les moyens de subsistance de leurs populations. De son côté Dr Ridhoine inspecteur de la santé, représentant du ministère de la santé a fait savoir que l’Union des Comores est engagée dans la modernisation de ses systèmes de surveillance (SIMR, DHIS2, surveillance communautaire et aux points d’entrées) est prête à intégrer EIOS pour renforcer ses capacités nationales de veille sanitaire et également dans le cadre de la collaboration « une seule santé ». « C’est dans cette perspective que le ministère de la santé, à travers la direction de la lutte contre la maladie, avec l’appui de l’OMS, organise cette formation afin d’initier l’adoption et l’approbation du système EIOS par les acteurs nationaux. Notre ambition est que, grâce à cette formation, vous puissiez non seulement maîtriser les outils techniques mis à votre disposition, mais surtout renforcer votre rôle en tant qu’acteurs clés de la surveillance épidémiologique proactive », a-t-il déclaré.
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