Commission de l’Océan indien : Le développement stratégique des 10 prochaines années au cœur du débat

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Commission de l’Océan indien : Le développement stratégique des 10 prochaines années au cœur du débat
Commission de l’Océan indien : Le développement stratégique des 10 prochaines années au cœur du débat

Africa-Press – Comores. Les pays membres de la Commission de l’Océan Indien (COI) se sont retrouvés à Moroni hier 6 septembre pour échanger et reformuler les priorités et les besoins de notre pays dans la programmation du Plan de Développement Stratégique (PDS) pour les dix années à venir. La pandémie de Covid-19, le dérèglement climatique, l’insécurité et le multilatéralisme étaient au cœur des discussions.

L’Union des Comores à travers la Commission de l’Océan Indien (COI) a organisé un atelier de co-construction du Plan de Développement Stratégique (PDS) des pays membres dont les Comores. La rencontre a vu la participation des états membres dans le but d’assurer une complémentarité et une cohérence avec les priorités du pays et les actions des autres organisations telles que COMESA, SADC et l’IORA, pour la reformulation du nouveau plan du développement stratégique. Sur ce point, Imam Abdillah, directeur général de la coopération internationale et Officier permanent de liaison auprès de la COI montre que le nouveau Plan du développement stratégique du pays intervient dans un moment où le monde et notre région font face à des multiples crises dont la pandémie de Covid-19, des contrecoups de la conjecture économique actuelle, ou encore des problématiques de l’insécurité, la solidarité internationale et le multilatéralisme. « Il est question de faire valoir la voie, les positions, les priorités et les besoins de notre pays dans la programmation du Plan du développement stratégique de la COI », dit-il

L’atelier a réuni plusieurs acteurs et membres de la COI pour une réflexion basée sur la co-construction du PDS qui tient compte des défis comme le changement climatique, la sécurité et autres thématiques importants. Pour le Dr Ahmed Ouledi, enseignant chercheur à l’université des Comores, le principe est de se concerter sur les défis et formuler les besoins. « Les échanges doivent être fructueux afin de permettre à la COI d’avoir les outils requis pour une coopération régionale », dit-il.

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