Africa-Press – Comores. A partir du 08 septembre prochain, les stations services doivent payer leur facture de carburant avant d’être livrés. Selon le chargé de mission de la SCH, la société d’Etat a accompagné ces dernières pendant presque 20 ans, mais avec l’inflation au niveau mondial, elle est obligée de changer les procédures.
La société Comorienne des Hydrocarbures (SCH) a tenu un point de presse samedi 3 septembre dernier, dans le but d’annoncer la nouvelle réglementation des relations avec ses clients. Le chargé de missions de la SCH auprès du directeur général annonce la fin des ventes à crédit avec certaines stations services. Conformément à la décision n°22-01/SCH/DJC/DG du 12 août 2022, portant réglementation des relations entre la société Comorienne des Hydrocarbures et ses clients revendeurs, toute commande de produits pétroliers doit être réglée au comptant. Cette décision prendra effet à compter du 8 septembre 2022. « Après concertation avec nos clients, nous avons décidé d’arrêter d’épauler certaines stations services. Cela dit, toute commande de produits pétroliers doit être réglée au comptant », explique Kifia Soudjay, le Chargé de missions de la SCH.
Ce dernier montre que cela fait presque 20 ans qu’on vend à crédit certaines stations services. Elles prennent le carburant, pour vendre puis revenir liquider la facture après. « Avec l’inflation mondiale, on ne peut plus continuer dans cette procédure. Partout dans le monde, l’or noir devient de plus en plus cher. Et notre fournisseur ne veut pas savoir s’il y a des stations qui n’ont pas payé. Si l’argent n’est pas versé, il ne livre pas le carburant. C’est pour cette raison que nous sommes dans l’obligation de mettre fin aux vente à crédit à certaines stations services », indique-t-il, tout en soulignant que cela, fait partie des nouvelles règles du ministre en charge de l’énergie mais aussi pour permettre à la société d’être capable de commander le carburant convenablement.
« Nous avons deux catégories de clients : ceux qui règlent au comptant, ceux qui prennent d’abord puis revenir liquider une fois vendue. On les a accompagnés pendant des longues années. Mais, on ne pas continuer ainsi indéfiniment. Il est temps que leurs gérants prennent leur responsabilité, pour le bien de nous tous », conclut-il.
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