Africa-Press – Comores. Le leader du parti Orange a informé ses militants et sympathisants que leur candidat au poste du gouverneur de Mohéli est finalement réintégré sur la liste définitive. L’annonce a été faite par Mohamed Daoudou lors d’un point de presse au cours de laquelle, il aborde plusieurs sujets relatifs aux dysfonctionnements de la Cour Suprême et de la Ceni ainsi que du ministère de l’intérieur.
« Nous informons nos militants et sympathisants que notre candidat est désormais réinscrit sur la liste des candidats retenus à l’élection des gouverneurs des îles à Mohéli », annonce Mohamed Daoudou, tout en montrant que la Cour est responsable de cet acte « puisqu’il ne s’agit pas d’un oublié d’un stylo mais plutôt d’un enjeu politique de notre pays ». L’ancien ministre de l’intérieur d’Azali a annoncé aussi que tous les candidats du parti Orange sont en course. « Visiblement, il n’y a aucun problème mais on ne sait pas dans l’avenir puisque nous voyons ce qui se passe à la Cour Suprême dans cette première phase de dépôt des candidatures », poursuit-il. Tout en se gardant de critiquer la décision de la Cour, il ne peut pas non plus se taire, selon ses propos.
Le leader du mouvement Orange aborde dans cette rencontre avec la presse, la question du rejet de la candidature de Saïd Ali Chayhane au poste de gouverneur de Ngazidja. Il dit ne pas comprendre la décision de la Cour. « Chayhane a écrit tout ce que nous avons écrit. Nous répondions par oui et par non. Il n’y avait aucun endroit où on détaillait. Pourquoi lui et pas les autres, se demande-t-il, tout en indexant du doigt la Ceni. Et d’ajouter : « Comment un candidat comme Ibrahim Mze a eu la déclaration du patrimoine de Chayhane alors qu’il s’agit d’un document confidentiel. Sinon le président de la Ceni doit démissionner puisqu’il viole les lois ».
Et par rapport au rejet des autres candidatures au poste de président de la République, il affiche son inquiétude par rapport au motif affiché pour les candidats rejetés sous prétexte de manque de résidence. Selon lui, la Cour est mise en erreur par certaines institutions notamment la Ceni et le ministère de l’intérieur. « Ils étaient tous avec nous dans les activités coutumières. D’ailleurs la période de promulgation de la loi et la tenue des élections n’a pas atteint la période de 12 mois », critique-t-il, faisant allusion aux trois recalés de la diaspora.
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