Africa-Press – Comores. Après la nomination du précèdent maire au poste de ministre de l’intérieur, la CENI en suivant un arrêté du gouverneur de l’île, l’instance chargé de conduire les élections aux Comores avait convoqué le conseil municipal pour élire le nouvel édile de la capitale. Malgré quelques imperfections qui n’étaient de nature à entacher ces élections, les conseillers de la capitale ont finalement donné un quitus à l’actuel directeur de l’OCOPHARMA pour diriger la plus grande commune du pays.
« Les conseillers de la commune de Moroni cités au document annexé au présent arrêté, sont convoqués à une réunion du conseil communal à la mairie de Moroni, suivant la date et l’heure indiquées dans le même document », pouvait-on lire sur l’arrêté 25-003 du 03 mai 2025, portant convocation du conseil communal. C’est donc hier jeudi 8 mai dans la matinée que les conseillers ont élu domicile au foyer Waka-Waka d’Irungudjani pour élire le nouveau maire de la capitale. Prévu pour débuter à 08heures du matin, le processus n’a démarré qu’aux alentours de 10 heures, accusant ainsi deux heures de temps de retard.
Ce retard a eu comme conséquence, le départ des conseillers de Moroni pour tous qui n’ont, ni pris part, ni assisté à l’élection du nouveau maire. « C’est un manque de respect de la part du parti au pouvoir. On a été convoqué pour 8 heures du matin et eux (les conseillers) ne se sont présentés que deux heures après. Nous on n’allait pas rester là, à attendre qu’ils résolvent leurs divergences. L’élection du maire est un processus sérieux quand même », nous a confié en signe de dépit, un conseiller de l’opposition. Et ce dernier de poursuivre: « Nous savons que ce sont des manœuvres pour empêcher notre camp de se présenter. Ce qui est sûr, nous, on avait beaucoup de chose à attendre de ces élections, tout était joué d’avance.
Avec le départ des élus de la liste Moroni pour Tous, le principal groupe de l’opposition municipale, c’est un boulevard donc qui a été ouvert pour l’élection du nouveau maire. Candidat unique de la CRC, parti au pouvoir, Omar Mohamed a donc été plébiscité par les siens et la coalition formée autour de la mouvance présidentielle. Lors de sa première prise de parole, le nouveau maire de la capitale a promis de travailler en collaboration avec les habitants et les notables en particulier. « Je promets avec l’aide de Dieu et des notables de la ville de conduire les affaires de la ville pour le bien de tous dans la paix et la sécurité. »
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